Trento assomme Civitanova et remporte le match 1 de la finale du championnat

L’équipe de Lorenzetti impose sa loi à domicile, grâce à une belle prestation au service. Jeudi deuxième défi dans les Marches

Trento-Civitanova 3-1 (25-23, 23-25, 25-23, 25-16)

Une finale de championnat qui vient du passé, mais qui va droit dans le futur. Il vient du passé car il voit s’affronter deux des clubs les plus prestigieux et les plus performants du dernier quart de siècle du volleyball italien. Mais aussi deux équipes avec de nombreux jeunes italiens et étrangers qui domineront la scène internationale pour les prochaines années. C’est pourquoi pour beaucoup de ces joueurs, la dernière série entre Trento et Civitanova est un carrefour absolu (même dans leur carrière). Trento gagne en utilisant mieux les faiblesses de l’adversaire, un aspect fondamental de la finale du Scudetto. Surtout dans un match comme celui-ci avec Trento qui est sur le terrain avec de nombreux nouveaux venus, mais regarder le match de la fin ne veut pas dire que cela a pesé négativement. Au contraire.

Jeudi course-2

Trento commence bien, réalisant un premier set stellaire en attaque, seulement avec quelques erreurs en attaque. Mais la plaisanterie de Michieletto et ses compagnons met en difficulté la réception de Lube, qui a le mérite de rester toujours dans le sillage de l’équipe locale, à quelques points de retard maximum. Le match reste donc toujours en équilibre, un épisode suffit à faire pencher la dispute tantôt d’un côté tantôt de l’autre. Situation similaire dans le deuxième set, celui dans lequel Lisinac sort sur blessure (contracture ?) remplacé par le Belge D’heer. Jusqu’à la moitié du deuxième set, Trento a un avantage, mais vers la fin, poussé par Marlon Yant, Lube met la flèche et prend le set nécessaire pour égaliser le score. Le troisième set est peut-être le plus beau et le plus spectaculaire avec Trento terminant au sprint, comme le plus excitant du Milan-San Remo. Lorenzetti sur balle arrêtée change Kaziyski en contre et insère Dzavoronok. Itas défend le ballon et la rediffusion finit entre les mains du Tchèque qui le renverse dans le rugissement général (sold out au stade du Trentin). C’est la clé pour détraquer la résistance des champions d’Italie qui s’effondrent dans le quatrième set également poussés par les bordées de Kaziyski et ses acolytes qui vont prendre le premier point de cette finale. Jeudi soir à Civitanova le deuxième acte, l’équipe qui remporte trois matchs remporte le scudetto numéro 78.



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