Trentenaire avec un passé de drogue : un prisonnier évadé de la maison d’arrêt de Courtrai n’a pas été arrêté


Trentenaire avec un passé de drogue : un prisonnier évadé de la maison d’arrêt de Courtrai n’a pas été arrêté

Le trentenaire purgeait une peine pour délits liés à la drogue et se préparait à sa vie après la prison dans la maison d’arrêt. Le quartier, qui a toujours été contre la maison d’arrêt, n’est pas surpris. Ils sont mécontents que la justice n’ait pas communiqué sur l’évasion. Cela ne fait que créer encore plus de méfiance et un plus grand sentiment d’insécurité, disent-ils.

« Autorisé à sortir de prison plus tôt »

« Il s’agit d’un homme de 33 ans originaire de Flandre occidentale, condamné entre deux et trois ans pour des délits liés à la drogue. Il a été incarcéré au début de cette année à la prison de Bruges, où il travaillait déjà sur sa dépendance. Il a toujours été autorisé à sortir de prison pour cela, et cela s’est toujours passé sans problème », explique Kathleen Van De Vijver, porte-parole du Service public fédéral Justice.

La maison de détention vient d’ouvrir

La maison de détention a été ouverte il y a quelques mois seulement dans un ancien centre de soins résidentiels de la Etienne Sabbelaan à Courtrai. C’est le premier du pays. La maison de détention est une petite institution fermée pour les détenus condamnés à une courte peine : jusqu’à 3 ans de prison.

À Courtrai, il y a de la place pour environ 50 détenus, maintenant il y en a 7. Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne de Courtrai a introduit les maisons de détention parce qu’il veut exécuter toutes les peines.

« Pas à Courtrai mais dans un environnement familial »

Le maire Ruth Vandenberghe peut confirmer que la zone de police VLAS a été informée par la maison de détention ce soir-là.

« La zone de police VLAS s’est rendue sur place pour une première enquête et pour la rédaction d’un procès-verbal. Sur la base des éléments d’enquête, il était clair que l’homme ne devait pas être recherché à Courtrai, mais dans son environnement familial. La police a le public parquet et la zone de police concernée.

Les peines courtes avec un faible risque pour la sécurité qui travaillent sur un processus de réintégration restent dans la maison de détention, il est donc surprenant que l’homme ait maintenant des ennuis en ne respectant pas les règles de la maison de détention. »

« C’était à prévoir » (Comité de quartier)

Le comité de quartier qui s’oppose à la maison d’arrêt dit que cette évasion était à prévoir. Le comité de quartier a recueilli 800 signatures contre la maison de détention.

« Il n’y a plus de panique ni de grande peur maintenant », assure le porte-parole. « Mais ces détenus ne sont pas non plus des garçons légers. Par exemple, il y a moins de marche dans la réserve naturelle à proximité. »



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