Trente exploitations limbourgeoises veulent un accord de rachat

À ce jour, un peu plus de trente agriculteurs limbourgeois se sont inscrits au programme de rachat. C’est ce qu’affirme le député Geert Gabriels dans Evening Guests Europe.

La province du Limbourg met en œuvre le régime de rachat d’exploitations afin de limiter les émissions d’azote. Cela se fait selon un soi-disant « régime fiscal maximal ». La province enregistre des précipitations élevées d’azote, en partie grâce à l’élevage intensif dans le nord du Limbourg et le sud-est du Brabant. « A ce jour, plus d’une trentaine d’entreprises se sont manifestées », confirme Gabriels dans le programme L1 Invités du Soir Europe† « C’est le nombre le plus élevé de tous les Pays-Bas. Au total, il y a 70 candidats. »

Retard
Le député de Weert se dit troublé par une nouvelle réglementation annoncée par la ministre de la Nature et de l’Azote Christianne van der Wal. Elle a annoncé un programme « extrêmement attractif » pour les agriculteurs qui quittent plus tôt. « En conséquence, de nombreux agriculteurs attendent un certain temps avant de participer au programme provincial de rachat », explique Gabriels. Ce programme des provinces a débuté en novembre 2020, en vertu duquel les agriculteurs qui se trouvent à proximité de zones naturelles vulnérables peuvent être rachetés. De nombreux agriculteurs espèrent une compensation plus élevée.

Consultation
La province consulte actuellement le gouvernement central pour éviter que les candidats au programme actuel ne soient finalement moins bien lotis que les participants au nouveau programme «extrêmement attrayant». « C’est certainement notre engagement. Ce sont deux programmes gouvernementaux, nous espérons donc que cela fonctionnera. »

Complications
Le gouvernement souhaite que les émissions d’azote soient réduites de moitié d’ici 2030. Le Limbourg a trois défis majeurs dans ce dossier. Avec Chemelot, Rockwool et l’élevage intensif, la province abrite de nombreux grands producteurs d’azote. En outre, le Limbourg compte de nombreuses petites réserves naturelles qui relèvent des règles de protection européennes. Ce qui complique encore la politique, c’est le fait que la moitié des précipitations d’azote provient de la Belgique et de la région allemande de la Ruhr. Cela limite l’efficacité des mesures nationales et provinciales. « Mais nous sommes encore plus un exportateur qu’un importateur d’azote », déclare Gabriels.



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