Trente et un matchs, 19 défenses différentes : les équilibristes de Pioli dans un département de danse


Les 38 buts encaissés par Milan pourraient également être attribués au manque de continuité dû aux blessures. L’entraîneur devait alterner 11 paires de joueurs centraux et 6 paires d’arrières latéraux.

Trop de buts encaissés sont le thème récurrent lorsqu’on parle de la saison en cours de Milan. Et les données sont incontestables : 27 en 23 matches de championnat, ce qui le place à la 11e place parmi les départements retardataires de Serie A, 3 en deux matches de Coupe d’Italie, 8 en six matches de Ligue des Champions, pour un total de 38 buts encaissés en 31 matchs. , avec une moyenne de 1,23 but encaissé par match. Certainement trop si vous voulez penser à concourir au plus haut niveau. Mais puisque nous parlons de chiffres, il y en a un qui ressort lorsqu’on analyse comment – ou plutôt – avec quelle équipe Stefano Pioli a aligné – les 38 buts ont été atteints. Car la composante blessure a obligé l’entraîneur à envoyer sur le terrain 19 combinaisons différentes de joueurs centraux et latéraux. Il est difficile de trouver une continuité quand une fois sur deux – ou plutôt une fois et demie – on ne peut pas jouer avec les mêmes éléments.

les propriétaires

Au début de la saison, les titulaires (et ils le seront probablement une fois que les patients de longue durée seront rétablis) étaient Thiaw et Tomori comme défenseurs centraux, Theo Hernandez à gauche et le capitaine Calabria à droite. Ce quatuor n’a encaissé que 3 buts. Aussi parce qu’il n’a pu être déployé que très peu de fois. Quand on parle de 19 combinaisons, on prend également en compte les changements en cours, dans la plupart des cas dus à des choix techniques avec des remplacements en fin de match, ou parce qu’ils sont au nombre de dix (voir les expulsions de Tomori lors de la troisième journée à l’Olimpico contre Roma ou celui de Locatelli après le carton rouge de Thiaw à San Siro avec la Juve).

11 paires centrales

Le duo central a changé 11 fois : Tomori-Thiaw, Tomori-Kjaer, Thiaw-Kjaer, Tomori-Kalulu, Tomori-Pellegrino, Tomori-Krunic, Tomori-Theo, Tomori-Simic, Theo-Simic, Theo-Kjaer, Gabbia – Kjaer. A côté d’eux sur les flancs, Hernandez lui-même, Calabria, Florenzi, Kalulu, Musah, Jimenez alternaient, ici aussi avec 6 combinaisons différentes. En bref, il s’agit d’un remaniement continu des cartes, qui, plus que toute autre chose, ne permet probablement pas de retrouver cette continuité dont parle souvent Pioli. Il est clair que les buts encaissés ne sont pas toujours uniquement et exclusivement la faute du service défensif, il y a un milieu de terrain qui doit couvrir, des joueurs qui ne reviennent peut-être pas ou perdent leur homme sur coups francs, mais les données restent significatives. Dix-neuf défenses en 31 matchs. Il n’y a évidemment pas de contre-preuve, mais nous sommes certains que Pioli et les supporters aimeraient savoir combien des 38 buts encaissés auraient pu être évités avec les quatre titulaires toujours (ou presque toujours) sur le terrain.



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