Travaux d’intérêt général et interdiction de circuler pour arrêt d’un camion-citerne sur l’A28 avec conséquences mortelles

Pour avoir arrêté son camion lors d’une action de protestation en juillet 2022 sur l’A28 près de Beilen, un camionneur de 57 ans de Mill dans le Brabant a été condamné à 240 heures de travaux d’intérêt général et à une interdiction de conduire de douze mois, dont huit mois avec sursis. . Son action a entraîné la mort d’un motocycliste de 56 ans originaire d’Amersfoort.

Il y a deux semaines, le ministère public a requis une peine de trois mois de prison et un an d’interdiction de conduire.

L’homme a soutenu les agriculteurs protestataires aux Pays-Bas en participant à une campagne d’Agractie. Le groupe d’action a demandé l’arrêt des travaux pendant quinze minutes. Le camionneur a fait rouler sa combinaison et s’est immobilisé sur les deux voies. Les autres usagers de la route derrière lui ont été surpris par cet embouteillage inattendu.

Le camionneur brabançon a réalisé une vidéo de son action et l’a envoyée à des connaissances et à des collègues. Il n’a pas remarqué que cinq cents mètres derrière lui, un homme de 56 ans d’Eindhoven s’est écrasé dans un embouteillage. Il a récupéré le motocycliste d’Amersfoort avec sa camionnette. Il n’a pas survécu au coup. L’habitant d’Eindhoven s’est rendu compte trop tard des embouteillages.

En arrêtant son gros et lourd camion-citerne, le chauffeur du camion de Mill a mis en danger les autres usagers de la route, a déclaré le juge. Les autres usagers de la route ont dû faire un écart ou freiner brusquement. Cette manière de manifester constitue un abus du droit de manifester, a jugé le juge. « Une action inopinée au milieu d’une autoroute à une heure de pointe est inutile et dangereuse. »

Une fatigue excessive a joué des tours à l’habitant d’Eindhove de 56 ans. Il travaillait depuis quinze heures. La veille de l’accident, d’autres usagers de la route ont vu la camionnette traverser la route en serpentant et ont appelé la police. Peu avant l’incident, le conducteur avait été appelé par son employeur et lui avait demandé de se reposer. En ignorant qu’il est responsable de l’accident.

Le conducteur de la camionnette a été condamné à six mois de prison, dont trois mois avec sursis, et à une interdiction de conduire de deux ans. Il a été condamné à six mois de prison et à deux ans d’interdiction de conduire.

Selon le juge, les deux suspects sont coupables de l’accident mortel en raison d’un comportement de conduite très imprudent et inattentif. Le juge n’est pas d’accord avec un comportement de conduite imprudent, comme l’a déclaré le ministère public. L’imprudence dans la circulation routière est la forme de culpabilité la plus grave au sens du code de la route.



ttn-fr-41