Les opportunités pour les travailleurs peu qualifiés sont passées d’environ 650 000 en 2021 à 811 000 en 2022 (+25 %). L’incidence sur l’ensemble des postes est ainsi passée de 14% en 2021 à 15,7% en 2022. En 2022, quant à lui, les postes les plus qualifiés dépassaient le million, soit environ 20% du total.
Dans 81% des cas, selon l’analyse FPS des données du système d’information Unioncamere – ANPAL, aucune qualification spécifique n’est requise pour l’entrée du personnel non qualifié et dans 60% des cas aucune expérience spécifique n’est requise. La répartition géographique montre une certaine homogénéité : près de 30% concerne le Nord-Ouest (241 000), suivi avec 25% par le Nord-Est (205 000), le Sud avec 24% (198 000) et le centre avec 21% (167 000). .
En premier lieu, les métiers non qualifiés les plus recherchés en 2022 comprennent les services de nettoyage de bureaux et commerciaux avec 345 000 postes proposés. Viennent ensuite les employés de l’emballage et des entrepôts (188 000), les nettoyeurs dans les logements et les navires (42 000), les déménageurs (40 000) et les ouvriers des activités industrielles (40 000).
Dans un pays frappé par le chômage, en particulier chez les jeunes – a soutenu Giorgio Vittadini, président de la Fondation pour la Subsidiarité – les politiques de soutien à l’emploi doivent garantir une plus grande accessibilité aux offres existantes. L’accompagnement des personnes sans emploi doit s’effectuer de manière subsidiaire avec l’aide d’organismes intermédiaires. Nous ne devons pas perdre de vue la demande croissante d’un travail digne et de qualité, avec l’ajustement des salaires, avec des formes d’organisation innovantes et une meilleure conciliation entre la vie et le temps de travail » a conclu Vittadini.