Travailleurs hors UE, dernière ruée vers 69 700 entrées

LES ÉTRANGERS EN ITALIE ET ​​LES DÉCRETS DE FLUX DES 20 DERNIÈRES ANNÉES

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En 2021, comme indiqué dans les prémisses du décret (au Journal officiel 12 du 17 janvier 2022), le nombre d’admissions a été augmenté en tenant compte « des besoins mis en évidence par le monde économique et productif national ».

Questions du test « Jour du clic »

La part la plus importante reste celle des saisonniers pour les futurs entrants, avec 60 % du total. Un tiers de ce quota (14 mille) est réservé aux candidatures présentées par les associations patronales du secteur agricole (Cia, Coldiretti, Confagricoltura, Copagri, Alliance des coopératives). Par rapport à 2020 – révèlent les calculs de la Fondation Leone Moressa pour Il Sole 24 Ore del Lunedì – la part des travailleurs saisonniers a plus que doublé, elle était de 18 000). Parmi les travailleurs non saisonniers, il y aura 20 000 employés, plus du triple des 6 200 en 2020.

Les demandes peuvent être soumises en ligne avant le 17 mars (l’adresse est https://nullaostalavoro.dlci.interno.it) et sera évalué en fonction de la date et de l’heure de présentation, avec le mécanisme du « jour du clic ». Les contrôles de la Préfecture de Police, de la Préfecture et de l’Inspection du Travail débuteront alors (tant sur le travailleur que sur le propriétaire) et l’employeur sera convoqué à la préfecture.

Cependant, la convocation n’a pas toujours lieu dans les 60 jours prévus. Le travailleur étranger doit donc demander un visa auprès des bureaux consulaires du pays d’origine. Le consulat lui notifiera le projet de contrat de séjour pour travail et lui délivrera, dans les 30 jours de la demande, le visa d’entrée et l’indication du code fiscal. Une fois le visa obtenu, le travailleur peut entrer en Italie.

Régularisation déguisée

«En réalité – explique Laura Zanfrini, responsable du secteur Economie et Travail de l’ISMU – les décrets de flux représentent souvent une procédure de régularisation déguisée pour les travailleurs déjà présents en Italie. Alors que la loi italienne sur l’immigration prévoit que les travailleurs sont embauchés sans jamais avoir été vus ni testés par les entreprises ».



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