Travailler intelligemment au changement. Ministre Calderone : « De nouvelles garanties »


Des changements se profilent pour le travail intelligent : définir une plate-forme de droits et de protections communes à tous les travailleurs – travailleurs intelligents et non – en termes de sécurité, contre les accidents et les maladies professionnelles. Le cadre réglementaire actuel, selon la ministre du Travail, Marina Calderone, est dépassé : « La structure de la loi 81/2017 n’est plus suffisante pour inclure les expériences faites pendant la pandémie – a-t-elle dit -. Ce montage est à revoir. Il faut intervenir pour que le modèle hybride trouve sa connotation et devienne un outil de travail continu et constant pour toutes les entreprises publiques et privées».

Tout d’abord, il convient de rappeler que le smart working, ou smart working, est un hybride car la prestation de travail s’effectue en partie à l’intérieur des locaux de l’entreprise et en partie à l’extérieur, sans poste de travail fixe, uniquement dans la limite de la durée maximale du travail quotidien et les heures de travail hebdomadaires découlant de la loi et de la négociation collective, avec la même rémunération accordée à ceux qui travaillent en face à face.

Droits et protections communs à tous les travailleurs

Le ministre Calderone a rappelé à plusieurs reprises que le modèle réglementaire de travail intelligent esquissé en 2017 « n’est pas celui que nous avons connu pendant le Covid », et c’est l’exemple d' »une règle en vigueur aujourd’hui qui est déjà dépassée par rapport aux modèles actuels ». Selon le ministre, une « nouvelle approche » est nécessaire pour dépasser la pratique consistant à « fixer des frontières rigides », il faut définir une « plate-forme de droits et de protections commune à tous les travailleurs, quel que soit le type de classification, puis intervenir sur chaque type individuel avec des mesures ad hoc et par un investissement dans la négociation de second niveau afin de coudre les règles sur les besoins de la réalité productive individuelle ».

Modifications du texte consolidé sur la sécurité et nouvelles directives

La diffusion du travail intelligent, toujours selon Calderone, pose également la nécessité de réformer la loi consolidée sur la sécurité, à travers de nouvelles lignes directrices pour les entreprises et les travailleurs intelligents : « La poussée numérique a mis en crise les modèles de travail traditionnels pré-pandémiques – est le raisonnement du propriétaire du département de via Flavia. Le travail intelligent est entré dans le groupe des postes facilement activables, mais c’est pour cette raison qu’il est nécessaire de prendre en compte d’éventuels nouveaux types d’accidents et de maladies professionnelles. dans ce scénario, nous avons besoin d’une formation plus ciblée, d’une activité de contrôle différente pour les entreprises et les travailleurs intelligents également par le biais de changements réglementaires ». De là, toujours selon Calderone, « l’urgence de nouvelles directives » se pose. Le premier « Protocole national sur le travail en mode agile » dans le secteur privé remonte au 7 décembre 2021, avec les orientations arrêtées par le ministère du Travail et les partenaires sociaux.

Le travail intelligent pour les personnes fragiles a été prolongé jusqu’au 31 mars

La loi de finances 2023 a prolongé jusqu’au 31 mars 2023, pour les travailleurs dits fragiles – salariés du public et du privé -, l’exécution de la prestation de travail en smart working, en les affectant également à un emploi différent (compris dans la même catégorie ou domaine d’activité). (classification définie par les conventions collectives), sans réduction de salaire, sans préjudice de l’application des dispositions de la convention collective si plus favorables.



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