Travail intelligent sans extensions, nous revenons aux accords avec l’entreprise


Avec l’échec de l’extension du droit au travail intelligent pour les travailleurs fragiles et pour les parents d’enfants de moins de 14 ans – annoncé par le ministre du Travail, Andrea Orlando dans le Dl Aid bis, mais non contenu dans le texte autorisé par le conseil des ministres -, dans le secteur privé pour ces deux catégories de travailleurs depuis le 31 juillet dernier la protection de la loi a cessé. Ils doivent donc réintégrer la présence. Dans les entreprises ayant signé un accord d’entreprise avec les délégués syndicaux qui régit le travail agile, ces travailleurs devront revenir selon les modalités prévues dans les accords.

D’autres entreprises devront réintégrer la possibilité de compter sur la protection assurée par le décret législatif 105 de 2022 (article 4 lettre b) : les employeurs publics et privés qui concluent des accords pour l’exécution de travaux en mode agile doivent donner  » la priorité  » aux demandes formulées par des travailleuses et des travailleurs ayant des enfants jusqu’à l’âge de douze ans, ou sans limite d’âge dans le cas d’enfants handicapés (conformément à l’article 3, paragraphe 3, de la loi 104 de 1992), ou aux demandes de les travailleurs handicapés en situation de gravité avérée (article 4, alinéa 1, de la loi 104 de 1992) ou qui sont des soignants. Dans ces cas, le travailleur ou le travailleur qui demande à bénéficier du travail agile ne peut être sanctionné, rétrogradé, licencié, muté ou soumis à toute autre mesure organisationnelle ayant des effets négatifs sur les conditions de travail.

« Mais attention, c’est une priorité – explique Arturo Maresca, professeur titulaire de droit du travail à l’Université La Sapienza de Rome -. Fondamentalement, si un certain pourcentage de recours au travail agile est envisagé dans une entreprise, la priorité est reconnue à ces catégories spécifiques de travailleurs. C’est un droit de préséance à exercer en présence de limitations, mais il n’y a plus de droit au travail agile tel qu’il était jusqu’au 31 juillet, en vertu des extensions de l’article 90 du décret législatif 34 de 2020, à condition que ce la modalité était compatible avec la performance ».

De plus, également sur l’exercice du droit au travail intelligent pour les personnes fragiles et les travailleurs ayant des enfants de moins de 14 ans, deux lignes d’interprétation différentes ont émergé, parmi ceux qui l’ont interprété comme un droit à 100% au travail à distance – même s’il n’est pas expressément prévu par la législation – et qui a le droit à 100% d’effectuer le travail en mode agile (donc en partie à distance et en partie en présence).

Bien que le ministre Orlando s’était engagé à insérer la règle dans le décret Aid Bis – en l’annonçant dans un communiqué de presse – la prolongation n’a pas été adoptée en raison de problèmes de couverture économique soulevés par le Rgs, puisque dans les cas où il n’est pas possible d’utiliser le travailleur fragile au travail intelligent (par exemple, parce que les tâches doivent être effectuées en présence), l’absence équivaut à une hospitalisation avec des frais pour l’État. Pour cette raison, même si le ministre Orlando s’est engagé à présenter un amendement lors de la conversion du Dl Aid Bis en loi, une nouvelle extension semble avoir peu de chances (à moins qu’une couverture ne soit trouvée), compte tenu également du fait que le décret aura une voie « blindée » dans les deux branches du parlement qui sera licenciée en septembre.



ttn-fr-11