Transwoman Gerrie (61 ans) traite les erreurs avec sobriété: « Il faut aussi s’y habituer »


Gerrie de Dorst (61) se promène maintenant avec confiance dans le magasin à la recherche de robes. Autrefois, c’était différent : il y a vingt ans, elle a décidé de mener une vie de femme. Sa voix basse amène parfois les gens à s’adresser à elle comme un homme, mais Gerrie gère ces erreurs avec sobriété. « Je pensais aussi que c’était bizarre quand j’étais jeune. »

Photo de profil de Loes Krabben
Écrit par

Evie Hendriks & Loes Krabben

En attente des paramètres de confidentialité…

« Je ne sais pas mieux que de porter des vêtements pour femmes. Je l’ai fait dès mon plus jeune âge, mais au début, c’était secret », explique Gerrie. « Je porte des vêtements féminins en public tous les jours depuis vingt ans et je me sens enfin libre. »

« J’ai vu que le monde changeait de plus en plus. »

Gerrie n’a pas un certain moment où elle a réalisé qu’elle voulait vraiment être une femme. « Je l’ai toujours su. La prise de conscience que je pouvais réellement être une femme est venue avec les années. J’ai vu que le monde changeait de plus en plus et que plus de choses devenaient possibles. »

Cependant, la décision d’entrer en transition n’avait pas encore été prise. « Il m’a encore fallu des années avant de m’accepter, mais maintenant je suis complètement moi-même », dit-elle fièrement.

« Au téléphone, les gens m’appellent souvent monsieur. »

Pourtant, la femme trans comprend qu’il faut un certain temps pour s’habituer au monde qui l’entoure. « Quand j’avais 15 ans, je trouvais aussi étrange d’entendre quelque chose à propos des transgenres. Il faut aussi un certain temps pour s’y habituer. Il m’a fallu des années pour m’habituer à mon souhait, alors je ne peux pas m’attendre à ce que le monde me laisse dans. une heure, un jour ou une semaine pour qui je veux être. »

Gerrie gère les erreurs avec sobriété. Sa voix est très basse car elle n’a commencé à prendre des hormones qu’à un âge avancé. « Au téléphone, les gens m’appellent souvent monsieur. Je comprends cela et c’est pourquoi je l’explique souvent. Quand les gens me demandent en personne comment je veux être adressé, je dis gentiment : je pense que vous pouvez deviner que si vous regardez comment je robe. »

« Je n’entends que des réactions positives. »

Elle n’a pratiquement rien à voir avec la discrimination, Gerrie en est reconnaissante. « Je n’entends que des réactions positives de mon environnement. Je suis un cheval de luxe en cela, je m’en rends compte. Je trouve tragique que d’autres transgenres soient confrontés à la discrimination. »

Alors que de nombreuses personnes affluent vers la capitale pendant la Pride, Gerrie se sent plus qu’à l’aise dans son propre environnement. « Je me sens complètement moi-même à Breda. À cause de tous les touristes à Amsterdam, je pense que ça ressemble un peu à Disneyland là-bas. Ce n’est pas le cas ici. »

Semaine de la fierté à Omroep Brabant
Omroep Brabant enquête sur ce que c’est que d’être gay, lesbienne, bisexuel ou transgenre dans le Brabant.
Du lundi 1er au vendredi 5 août, vous pouvez voir la série Prideweek sur
YouTube et à la télévision.
Il y a aussi beaucoup d’attention tout au long de la semaine sur les réseaux sociaux, en ligne, à la télévision et à la radio.
Vous trouverez toutes les informations
ici.



ttn-fr-32