Transition verte, 68% des entreprises italiennes ont des objectifs concrets


Traduire la prise de conscience en action et transformer les défis posés par la transition verte en opportunités et en croissance. C’est le jeu difficile que jouent les entreprises, nécessaire pour ne pas se laisser distancer dans un contexte mondial où la voie de la décarbonation est tracée. Mais les entreprises italiennes semblent mieux y parvenir que la moyenne mondiale.

Selon le dernier Baromètre mondial d’action pour le climat 2024 d’EY – dans sa sixième édition et basé sur un échantillon de plus de 1 400 entreprises dans 51 pays – 41 % des entreprises dans le monde ont mis en place des plans d’action et des engagements financiers pour faire face aux risques liés au changement climatique (elles ils étaient de 53% en 2023, mais il y a +70% depuis la première édition du rapport), mais l’Italie dépasse les 50 pour cent. Une baisse du chiffre global qui – selon les considérations qui ressortent du rapport – reflète en partie les difficultés encore présentes pour les entreprises d’identifier et de mettre en œuvre des plans de transition plus détaillés, cohérents et exhaustifs que par le passé, confrontées à une période de modifier les réglementations à venir et les incertitudes économiques et géopolitiques.

Un « moins, mais mieux », qui est mis en évidence dans les données liées à l’analyse de scénarios d’évaluation des risques climatiques, utilisant à la fois des données quantitatives et qualitatives : 67 % des entreprises mondiales les reportent, contre 58 % l’an dernier.

LES ENTREPRISES À L’ÉPREUVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

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Si l’Europe est leader mondial dans la mise en œuvre de plans de transition (59%), l’Italie arrive en tête du classement des pays individuels, menée par le Royaume-Uni (66%). « Les entreprises italiennes ont une approche plus mature : près de 68 % des entreprises, contre 47 % de l’échantillon mondial, ont spécifié des actions quantitatives, avec des objectifs chiffrés, en relation avec l’analyse des scénarios d’émissions – note Marco Duso, EY Italie et Emeia. Sustainability Leader – et d’ailleurs, si seulement 36% des entreprises mondiales ont fait référence à l’impact financier lié au climat dans leurs bilans, en Italie, ce pourcentage s’élève à plus de 70 pour cent”.

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En ce qui concerne également la qualité de l’information diffusée – en amélioration globale (54%, elle était de 50% en 2023), l’Italie se situe à 62%, au-dessus de la moyenne européenne (61%). Le podium revient au Royaume-Uni (69%), à la Corée du Sud (62%) et au Japon, à égalité avec l’Europe. Seules 32% des entreprises américaines ont déclaré leurs plans de transition et 29% de celles du Moyen-Orient – ​​«même s’il y a une certaine dynamique après la Cop28, qui est l’un des mérites d’organiser des conférences sur le climat en dehors des lieux habituels», note Duso. Au bas du classement se trouve la Chine, où le taux d’adoption des plans de transition est de 8 pour cent.



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