Toutes les réserves naturelles de la Hollande du Nord dans un seul livre

La barge à queue noire, le traquet motteux, la coque et le goéland argenté, mais aussi la tourbe : toutes les espèces végétales et animales qui déterminent la nature de la Hollande septentrionale. Dick de Vos a écrit un livre à ce sujet : Canon of Dutch Nature. Nous sommes en déplacement dans le Noordduinen.

NNH 120 Canon de la nature hollandaise Canon nature Dick de Vos – NH News

Il semble que nous ayons raison : un traquet motteux. Un peu plus tard, il s’avère qu’il s’agit d’un chat de pierre et c’est beaucoup moins rare. « Le traquet motteux se reproduit dans les terriers des lapins », explique Dick. « Les lapins ont presque complètement disparu des dunes à cause des maladies, le traquet motteux traverse donc une période difficile. On en trouve encore ici, près de Den Helder. Les défenseurs de l’environnement gardent les terriers des lapins ouverts à la main afin que les traquet motteux puissent encore s’y reproduire. » Le stonechat, en revanche, est beaucoup plus courant. « Ce n’est pas dans le Canon. »

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La barge est l’oiseau national des Pays-Bas – Photo : NH Media/Stephan Roest

La barge est bien sûr également incluse : le symbole des prairies de la Hollande septentrionale. « Un bel animal », dit Dick. « Même si vous vous demandez peut-être s’il s’agit vraiment d’un oiseau hollandais, il passe la plupart de son temps en Afrique. Il vient ici vers février-mars, fait un nid, se reproduit et, avec un peu de chance, élève quelques petits et en août, il repart. « .

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La minuscule mousse de tourbe a créé une grande partie de la Hollande du Nord – Photo : NH Media/Stephan Roest

Nous marchons à travers les dunes et voyons l’ammophile. « Grâce à cette herbe à ammophiles, les dunes se sont formées derrière lesquelles la Hollande du Nord a pu pousser. Une autre plante y a joué un rôle décisif : la mousse de tourbe. Elle a commencé à pousser en masse dans les étangs d’eau douce qui pouvaient se former derrière les dunes. Des paquets d’un mètre d’épaisseur La tourbe s’est formée là où elle repousserait plus tard. La tourbe en est extraite, le carburant de l’économie néerlandaise.

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Des palourdes fossiles s’échouent sur la plage – Photo : NH Media/Stephan Roest

Sur la plage, nous apprécions d’abord une autre espèce canon : le goéland argenté. Mais sous nos pieds, nous piétinons l’espèce pour laquelle nous sommes venus : la coque. « Les palourdes vivent en masse juste sous le sable dans la zone côtière qui s’assèche. Elles filtrent leur nourriture de l’eau et sont elles-mêmes mangées en masse par les noeuds (qui sont une sorte d’échassiers, SR), les tadornes et par nous, les humains. Les coquilles échouées sont pour la plupart des fossiles, elles sont mortes il y a des siècles et ont été ensevelies sous le sable. »

Le livre Canon of Dutch Nature regorge d’histoires de ce genre. Fortement recommandé à ceux qui souhaitent manger davantage de la nature qui nous entoure.

Canon de la nature néerlandaise – Photo : NH Media/Stephan Roest



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