« Tout ce qui surprend est beau. Tout ce qui étonne est beau. Tout ce qui révolutionne nos certitudes et nous laisse enchantés face à l’inimaginable est beau. L’unicité est belle »


LLa beauté n’est-elle plus la même ? Où est passée la singularité, la surprise ? La beauté peut être inconfortable. Parlons de Body Positivity avec Diego Dalla Palmaauteur d’images, écrivain et protagoniste du théâtre avec le spectacle “Beauté imparfaite, entre vaches et étoiles», du 19 octobre au décembre.

Essayé pour vous : comment effacer la fatigue de votre visage avec Claudia Ciocca

Body Positivity, mot au créateur d’images Diego Dalla Palma

Body positive, ça vous vient à l’esprit ?

J’ai depuis longtemps une certitude : la beauté est singularité, originalité. Tout ce qui surprend est beau. Tout ce qui étonne est beau. Tout ce qui révolutionne nos certitudes et nous laisse enchantés face à l’inimaginable est beau. L’unicité est belle.

Quelle est votre idée de la beauté ?

Le concept de beauté a radicalement changé par rapport au passé. Et cela change de jour en jour de manière impressionnante. Très souvent, ceux qui dirigent les entreprises cosmétiques ne prennent pas cette considération en compte et continuent de vivre dans un monde qui concerne le passé, qui concerne hier. Il y a ceux qui commencent à comprendre que la beauté est aujourd’hui un concept beaucoup plus démocratique, qui est à la portée de tous, qui ne s’appelle plus beauté, qui commence à s’appeler atypique, qui commence à s’appeler, comme je dis, « éclat », qui commence à avoir des valeurs et des paramètres complètement différents.

Photo de Nik Hartley, stylisme par Alessandra Corvasce

On aime le concept de scintillement, qu’est-ce que c’est ?

C’est une torche, ouitoujours allumé et brûlant dans la tempête. Le lTuer est ce que ceux qui ont souffert portent en eux, a accepté et compris son propre destin. Mais il ne peut y avoir d’éclat sans douleur.

Mais qu’est-ce que tout cela a à voir avec la beauté ?

La douleur est nécessaire. Cela vous amène à une confrontation avec vous-même, une une introspection continue dont on ressort avec un regard au sein duquel la beauté, frappé par mille flèches, il s’élève encore plus puissant et invincible.

Elle montera sur scène avec un spectacle dont le titre est la beauté associée à l’imperfection. Est-ce qu’il nous en parle ?

Était Giancarlo Marinelli, directeur artistique des Classiques de l’Olimpico de Vicenza me demander, sans lui je n’y aurais pas pensé. Cela s’est passé ainsi, juste au moment où je voulais retracer ma vie, mon monde, mes nombreuses épreuves professionnelles, au-delà du succès. Alors j’ai réalisé que je ne l’avais pas fait n’a jamais cessé de chercher ce qui se cache au-delà des apparences.

J’ai donc décidé de le mettre sur scène « la beauté inconfortable » à travers un voyage fait d’évocations, d’images, de pensées, de musique et de souvenirs. J’ai essayé de développer mes concepts de beauté à travers ceux du courage, de la diversité, de la douleur, de la conscience, de la discipline et enfin du destin.

Comment se déroule le spectacle ?

A travers des épisodes marquants de mon existence et de celle de mes parents, en insistant particulièrement sur ceux liés à ma vie mère : le personnage « au regard de braise qui déchire la nuit », celui qui m’a donné des exemples concrets et des enseignements qui ont fait de moi ce que je suis. Chaque soir, de manière surprenante, des actrices et des femmes célèbres interviendront pour témoigner que cette femme avait en elle une force particulière, une manière particulière d’être mère, une manière très originale de comprendre et d’interpréter le pouvoir de séduction féminine.

Une façon d’être qui a façonné ma personnalité et mes talents et qui continue de m’accompagner dans mon parcours professionnel et au-delà. Où peut-on le voir au théâtre ? Les débuts (prévus le 19, puis les 20 et 21 octobre) il ne peut se dérouler que dans l’un des théâtres les plus étonnants et les plus prestigieux du monde, chef-d’œuvre d’Andrea Palladio, lieu paradisiaque du sublime : le Teatro Olimpico de Vicence. A suivre, al Parioli de Rome les 11 et 12 novembre, et au Théâtre Manzoni à Milan les 5 et 6 décembre.

iO Donna © TOUS DROITS RÉSERVÉS



ttn-fr-13