DOn attendait de Lorella Cuccarini de grandes choses en tant que co-animatrice de la quatrième soirée de Sanremo 2024, mais elle a réussi à faire encore mieux. Au cours des dernières semaines, elle avait déjà clairement fait savoir que ce serait pour elle un Festival dédié au Made in Italy, mais ce qu’il a apporté à Ariston, avec son apparence, en était un vrai hommage aux grands stylistes italiens.
Quatre robes pour quatre dédicaces à ceux qui l’ont accompagnée dans sa carrière internationale, alternant noms plus connus et maîtres parfois oubliés de la mode nationale. Avec audace et élégance elle a donné une leçon de bon goût à tous les participants avec elle sur la scène du Festival, faisant rêver le public à la maison avec créations d’archives qui racontent l’histoire de notre pays.
Les débuts chez Dolce & Gabbana
Il ne pouvait faire ses débuts qu’en dansant. Lorella Cuccarini entre à l’Ariston au rythme, mais surtout aux chorégraphies, des succès de sa carrière. Pas de combinaison stretch ni de vêtements performants, elle le fait avec un look très raffiné robe corset en satin rose poudré par Dolce & Gabbana. Longueur cheville, mais avec deux profondes fentes latérales sur le devant, elle était associée à gants d’opéra en maille noire et bijoux Pomellato. Il s’agit d’un objet remontant à la collection Printemps Été 2003 du duo sicilien, assuré par Skof.archiveun détaillant de vêtements vintage et d’archives avec lequel elle a collaboré pour toutes les robes de cette quatrième soirée.
Haute Couture de Gianfranco Ferré
Bien plus que de simples robes, celles portées par Lorella Cuccarini lors du tourbillon de reprises du Festival de Sanremo 2024 ce sont des souvenirs. Souvenirs de succès, de son parcours de danseuse, mais aussi de mère Maria, qui cousait ses vêtements assortis à ses poupées, lui transmettant la passion et la culture de la Haute Couture, pour laquelle elle a travaillé comme couturière. Le choix de porter apparaît ainsi de plus en plus linéaire, voire sentimental. créations de certains des plus grands designers du Made in Italymême avec des noms hors du radar du grand public.
Comment c’était pour son deuxième version dans une robe de gala de créateur Gianfranco Ferré. Une réinterprétation ultra-féminine du smoking pour homme présenté dans la collection IA de 2000. Avec Décolleté américain à revers, rehaussé d’un tour de cou De perles Salvati Cacciati, jupon plissé avec des couches blanches contrastées, a ensuite été associé à longs gants en satin noir au-dessus duquel se détache un bague chanel vintage.
Continuez avec la robe sadomasochiste emblématique de Versace
Si vous souhaitez rendre hommage à la mode italienne, vous ne pouvez pas exclure quelqu’un qui a fait de son goût méditerranéen une signature de style internationalement reconnue : Versace. Et quelle meilleure collection dans laquelle puiser que le plus parlé, discuté, contesté et toujours plébiscité ? Lorella Cuccarini monte sur scène à l’Ariston pour la troisième fois avec un robe fourreau courte de la collection irrévérencieuse Automne Hiver 1992, nommée par le créateur Mademoiselle S&M et connu sous le nom collection sadomasochiste. Avec un motif en damier découpé sur le devant et différentes brides pour resserrer le corset au dos, l’effet final était sophistiqué également grâce à des collants noirs opaques, des sandales multi-brides. Giuseppe Zanotti et une paire de boucles d’oreilles vintage par David Webb appartenant à la collection Salvati.
Bonne nuit à Roberto Cavalli
Last but not least, Lorella Cuccarini nous fait (littéralement) rêver avec quelqu’un robe nuisette avec traîne par Roberto Cavalli. Contrairement aux looks choisis par Teresa Mannino, conçus par l’actuel directeur créatif Fausto Puglisi, cette robe appartient à la collection Automne Hiver 2003.
Avec un imprimé qui rappelle le constellationje panneaux du zodiaque et l’univers Lorella Cuccarini souhaite bonne nuit aux Italiens qui, après des soirées où le style Sanremo était fluctuant, ont enfin pu s’endormir sûrs de faire des rêves paisibles.
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