Tous enfermés chez eux, toujours assis devant les appareils, mangeant grignotines et collations : parmi les dégâts du Covid il y a celui d’avoir rendu les enfants sédentaires et en surpoids. Le projet LOVVATI de Fare x Bene, financé par BNP Paribas Cardif, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation lance sa deuxième phase contre l’obésité infantile :


Ttous fermés à la maison, toujours assis devant les appareils, en train de grignoter et grignoter : parmi les nombreux dégâts du Covid figure celui d’avoir rendu nos enfants sédentaires et en surpoids. Et les conséquences sont encore visibles aujourd’hui. Le projet LOVVATI de Faites x bienfinancé par BNP Paribas Cardif, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, lance sa deuxième phase contre l’obésité infantile : non plus seulement Milan, mais les enfants de 9 à 12 ans seront touchés à Naples, Palerme, Rome.

Un moment du projet LOVVATI contre l’obésité infantile qui redémarre avec la Journée mondiale de l’alimentation.

« Nous sommes partis des estimations de l’Unicef ​​et de l’Organisation mondiale de la santé », explique Giusy Laganà, directrice générale de Fare x Bene. « En Italie, 33 % des enfants de moins de 10 ans sont en surpoids, un pourcentage qui tombe à 23, toujours très élevé, jusqu’à 13 ans. Le mode de vie sédentaire, combiné à l’augmentation des heures passées en ligne, a également entraîné une augmentation inquiétante du cyberharcèlement ». Quant à la nutrition, la Société italienne de pédiatrie nous rappelle également un une croissance stupéfiante de la consommation de collations de 60 % et de la consommation de jus de fruits de 14 % en raison du confinement.

« Nous avons décidé de nous concentrer sur la prévention auprès des enfants et des préadolescents, qui ont été très touchés par les restrictions dues au Covid », poursuit Laganà, « également parce que l’éducation au bien-être, à la nutrition et à la gestion en ligne se fait dans les 33 heures de cours annuels d’éducation civique. Lors de la première phase de LOVVATI, au printemps dernier, nous avons déjà atteint 600 étudiants et 1000 parents de 6 instituts milanais ». Maintenant, le projet redémarre à plus grande échelle, entre Rome, Naples et Palerme : c’est entièrement gratuit et les écoles qui souhaitent s’inscrire peuvent postuler sur le site.

LOVVATI : non seulement la prévention de l’obésité mais aussi du cyberharcèlement

Mais en quoi consiste LOVVATI ? La principale caractéristique qui le distingue des autres projets est sa pluridisciplinarité: « Nous impliquons des psychologues, des nutritionnistes, des juristes, des experts du numérique, qui parlent le langage des plus jeunes », explique le directeur. « Nous proposons aux écoles 8 rendez-vous, en partie en amphi, en partie en cours particuliers, répartis en 4 étapes ».

Les voici : « 1 Les psychologues parlent aux enfants de l’acceptation de soiestime de soi, stéréotypes, body shaming. 2 Avec les nutritionnistes de l’Institut Auxologique, l’accent est mis sur une alimentation saineon apprend à lire les étiquettes, on donne des conseils sur les associations et les quantités d’aliments. 3 Avec des experts du numérique, vous apprenez à vous respecter et à respecter les autres en ligneégalement dans le but de prévenir le cyberharcèlement. 4 Enfin, avec les experts en éducation motrice nous donnons des indications sur des exercices pratiques au quotidien, nous essayons d’inciter les enfants à bouger, à sortir de la maison pour jouer dehors, avec leurs copains, en brisant l’isolement ».

« Au final, nous donnons à chacun un podomètre avec un cœur LOVVATI et laissons aux enseignants du matériel utile. Les collégiens, ensuite, à la fin du cours vont faire de l’éducation par les pairs avec leurs plus jeunes compagnons, et ils arrivent très bien à les impliquer ».

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