Toujours en prison pour « mauvaise position » en 2016 à No Surrender

Un Amsterdamois de 40 ans doit passer dix mois en prison pour une agression grave en mars 2016 dans l’ancien club-house du club de motards No Surrender à Emmen. Un membre d’un club de motards allemand a dû renoncer à son gilet en tant que membre renégat et a été gravement maltraité.

L’Allemand est rentré chez lui avec une mâchoire et un nez cassés. Le passage à tabac a été enregistré par des appareils d’écoute dissimulés installés par la police. À partir de 2014, le ministère de la Justice a enquêté sur la drogue et les crimes violents au sein du club de motards. No Surrender n’avait qu’un an à l’époque.

L’enquête visait principalement les dirigeants du club, dont Henk Kuipers d’Emmen, en tant que plus haut patron. Kuipers s’est présenté devant le tribunal de Groningue en 2020, où la bande audio a été écoutée lors de l’audience. Selon le ministère public (OM), les sons sourds et secs étaient les coups reçus par l’Allemand.

On pouvait également entendre la voix de Kuipers, qui criait en allemand qu’il fallait enlever la veste. Après le départ de la victime, les gens ont ri du nez cassé. « Comme si c’était la chose la plus normale du monde », a déclaré à ce sujet le procureur de la République lors du procès de l’Amsterdammer fin novembre.

Le tribunal accuse l’Amsterdammer d’avoir co-perpétré une agression grave. Il s’est arrangé pour que l’Allemand vienne au club-house d’Emmen à l’époque. Le quadragénaire entend désormais sa peine près de sept ans après les faits. Le juge a tenu compte du passage du temps, mais a puni selon l’exigence du ministère public.

Non seulement l’Amsterdammer était encore jugé en novembre pour un ancien crime violent. Quatre hommes de Groningen, Assen et Oldehove sont également entrés en scène lors d’une enquête policière sur un crime au sein de No Surrender. Les quatre étaient membres du club de motards Gypsy Reapers à Assen, qui entretenait des liens chaleureux avec No Surrender.

Le juge a imposé des peines de travaux d’intérêt général pouvant aller jusqu’à 240 heures et, dans un cas, une peine de six mois de prison avec sursis pour un vol avec violence en août 2014. Dans leur club-house, le fondateur du club a été expulsé de force de l’organisation parce qu’il aurait retenue. L’homme a été agressé et il a dû abandonner son gilet et sa moto.

Les deux victimes n’ont pas osé porter plainte par peur. Pas même après que la police a perquisitionné le club-house d’Emmen en 2017 et arrêté plusieurs membres. La victime de l’infraction à Assen a tout de même porté plainte en 2018. L’Allemand n’a été entendu pour la première fois qu’en 2019. Après l’incident d’Emmen, il avait constamment peur que les membres de No Surrender lui rendent visite.

Le club de motards No Surrender aux Pays-Bas a été interdit par le tribunal d’Assen en 2019. Le juge a estimé que le club avait un caractère violent et rayonnait d’inviolabilité. Cela a créé un sentiment d’insécurité et de peur au sein de la société. La Cour suprême a statué en avril que l’interdiction du club était le bon remède.



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