Les grenades de Vanoli n’étaient pas brillantes mais solides: le but de Camporese après quelques secondes a facilité la tâche, à la fin du match le Colombien a doublé son avance. On aime l’Ecossais qui est entré en seconde période. Empoli est au deuxième tour

par notre correspondant Pierfrancesco Archetti

11 août 2024 (modifié à 23h53) – TURIN

Le premier match ne peut pas devenir le miroir de la saison, mais il reflète le travail estival de construction d’une équipe. Cependant, si les adversaires offrent un but contre leur camp en guise d’hommage après 36 secondes, cela peut au moins être considéré comme un bon présage. Zapata s’occupe ensuite d’éliminer tous les soucis à la fin et la première version officielle du Torino de Paolo Vanoli, même si elle ne brille pas, gagne au moins en confiance, ainsi qu’en se qualifiant pour les seizièmes de finale de la Coupe d’Italie où ils retrouveront Empoli. Par confiance, nous entendons aussi les signaux positifs du banc : quand Adams et Dembélé entrent en jeu, ils créent le doublé et Cosenza, plus que digne, se rend. L’Écossais était attendu et s’est immédiatement révélé important dans l’économie du match et peut-être aussi dans le futur. Samedi, le Torino sera à San Siro contre Milan pour ses débuts en championnat : la tâche de ce match était aussi de trouver l’harmonie du groupe pour ne pas être trop mal préparé au début. Il y a cependant de nombreux aspects à corriger, notamment au niveau de la réalisation de la phase offensive. Vanoli déchaîné devant le banc démontre que tout ne fonctionne pas encore à Toro, mais il fallait une qualification et elle est arrivée.

Turin, la base défensive

Dans l’analyse des départements, on peut noter les forces et les faiblesses du Taureau en août. Pour l’instant le bloc de trois buteurs choisis par Vanoli est fixé, puis le département sera élargi avant la fin du mercato : cependant, Vojvoda à droite a aussi pour ordre de suivre son adversaire dans le milieu de terrain lointain. La nouvelle recrue Coco au centre essaie de toujours rester vigilante, en évitant les risques autant que possible et en essayant de se diriger vers l’autre zone immédiatement après avoir pris les devants. Masina soutient sur la gauche et regarde également par-dessus son épaule lors des lancers. La base défensive à l’intérieur de la surface se révèle une fois de plus solide, c’est le troisième match consécutif sans encaisser de but, cependant en première mi-temps Cosenza tire cadré quatre fois (contre zéro) mais toujours de loin, à cause d’une trop grande liberté dans le terrain. zones en dehors de la zone. Bravo Milinkovic sur un tir de Fumagalli.

nouveau taureau, les clés

Le département d’imagination et de réalisations ne s’allume pas depuis longtemps : dans l’arène turinoise du mois d’août, après le but éclair, on voit un Toro qui n’a pas envie d’augmenter le rythme pour essayer immédiatement de doubler la mise, il semble presque paresseux, il s’installe dans son demi-terrain pour contrôler le dribble des autres puis relance avec l’attaquant qui rencontre le ballon et oriente les relances presque toujours vers la droite. Bellanova a un parcours moins chargé mais il lui manque encore la combinaison avec la précision dans le cross. Puis l’extérieur prend une pause. La passe droite des autres coéquipiers du milieu offensif manque également souvent lorsque les Granata se dispersent. Au milieu, Linetty est toujours le radar de contrôle devant la défense, mais il ne peut pas être celui qui se rapproche de tout le monde. Ricci et Ilic sont placés sur la même ligne en salle mais tentent également de se diversifier. Le premier, parmi les plus en possession du ballon, y parvient, tandis que le Serbe entend quelques sifflets. Ricci a également deux bonnes occasions de marquer, une dans chaque mi-temps et ce sont ses incursions qui tentent de créer une surprise dans l’affluence sur le milieu offensif, dans la touche courte ou en élargissant le jeu sur Bellanova ou Lazaro, chargés des ravitaillements latéraux. pour Zapata ou Sanabria, mais peu arrivent. Et lorsque Cosenza avançait, Toro n’avait d’autre choix que le long ballon de Milinkovic pour les attaquants.

Raoul Bellanova de Turin lors du match de football de Coppa Italia entre Turin et Cosenza au stade Olimpico Grande Torino, le 10 août 2024. Sport - Football EXCLUSIF TORINO FC (photo Fabio Ferrari/LaPresse)

l’Ecossais de Turin

Le Torino est un 3-5-2 qui implique toujours une alternance entre les deux attaquants proches l’un de l’autre (en possession du ballon) ou verticalement : le plus souvent c’est Sanabria qui se place au milieu offensif, lorsque les adversaires ont la possession. Le Paraguayen sait qu’il joue pour sa place avec Ché Adams, il essaie de donner plus de incisivité mais échoue : quand l’Écossais entre, il accélère quelques actions et le deuxième but naît, le seul tir au but pour les Granata . Cosenza est encore très rafistolé en raison de blessures ou en attente de signatures. Ils ont également un nouvel entraîneur, Massimiliano Alvini, qui affiche une silhouette digne, qui n’abandonne pas après le déficit de buts de Camporese et essaie toujours de jouer.





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