Tonnie vous fait visiter son avion reconverti : « Ce sera un bijou »


C’était un achat impulsif pas comme les autres. Tonnie Bouman de Veen a acheté un avion complet sur internet. Après quelques années, il a maintenant vraiment commencé à travailler sur les avions militaires canadiens. « C’est un travail monstre, mais ce sera un bijou. »

« Regardez, c’est toujours du sable d’Afghanistan », dit Tonnie rayonnante. Il nettoie l’intérieur de l’appareil avec une brosse. « Plus que quarante fenêtres à parcourir », plaisante-t-il.

Tonnie sait maintenant aussi à quoi il va utiliser l’avion. Il veut le louer comme salle de réunion. Le cordier abritera des lits et des téléviseurs rabattables dans le toit. Les pièces d’origine de l’avion sont visibles dans le sol à travers des plaques de verre. Le point culminant ? « Le poste de pilotage, bien sûr. Il fonctionne encore presque entièrement. Tout le monde veut s’asseoir là.

« Papa doit être sur son téléphone. »

Ce fut une opération mouvementée. Il était presque impossible d’obtenir le colosse de 26 mètres de long avec une envergure de 24 mètres sur son site. Et quand il a été placé, quelque chose de terrible s’est produit : les ailes se sont cassées. Tout est maintenant réparé et il brille au soleil.

Pour les connaisseurs : il s’agit d’un DHC-7 du Canada. Celui-ci ramassait la poussière à la base aérienne d’Eindhoven depuis un moment. La Défense utilise l’appareil pour transporter du matériel et des soldats en Afghanistan.

Lors d’un roulage sur la piste, la boîte a été endommagée et n’a pas été réparée depuis. Et au bout d’un moment, il n’était plus en état de navigabilité. Le propriétaire canadien a enlevé les moteurs et « fait don » du cercueil à la base aérienne. Il l’a ensuite mis en vente.

Les ailes se sont cassées (photo : Tonnie Bouman).
Les ailes se sont cassées (photo : Tonnie Bouman).

Tonnie a eu vent de l’avion via un site d’enchères. « Papa doit être au téléphone », a-t-il dit à sa progéniture pendant le dîner. « Vraiment impulsif. Je n’avais rien prévu pour le transport ni où le mettre. Et de façon inattendue, il a eu l’offre la plus élevée et a été coincé avec l’avion. « Si j’avais su alors combien de travail cela représenterait, je ne l’aurais jamais fait. »

Tonnie est connu à Veen comme l’homme du magasin de matériaux de construction qui est parfois partant pour des choses étranges à l’extérieur. zone de confort tomber. Il a acheté une fois deux hélicoptères qui se trouvaient devant son magasin. Il veut utiliser l’avion avec des clients pour se rencontrer dans un environnement différent.

« Les observateurs d’avions sont là pour filmer la dernière minute. »

Même si ce dispositif est en place depuis 2019, ce n’est qu’en mai dernier qu’il a entamé la rénovation de l’intérieur. « Nous étions trop occupés pendant le corona », explique le propriétaire de la quincaillerie. Cependant, le délai est serré : le projet devrait être prêt à l’automne.

Malgré tout, Tonnie ne regrette toujours pas son achat coup de cœur. « Chaque jour, des gens s’arrêtent ici pour prendre des photos. Les observateurs d’avions sont là pour filmer tout le temps. » Et son entreprise est aussi sur la carte : « On peut même la voir depuis les airs via Google Earth. »

Une esquisse de conception de la salle de réunion (photo : Omroep Brabant).
Une esquisse de conception de la salle de réunion (photo : Omroep Brabant).

L'énorme appareil (photo : Raymond Merkx).
L’énorme appareil (photo : Raymond Merkx).

Ici sera la salle de réunion (photo : Omroep Brabant).
Ici sera la salle de réunion (photo : Omroep Brabant).

Le cockpit fonctionne presque entièrement (photo : Omroep Brabant).
Le cockpit fonctionne presque entièrement (photo : Omroep Brabant).



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