Tim et Ericsson, alliance sur la 5G pour le réseau de dernière génération


Tim choisit Ericsson pour la partie centrale de son nouveau réseau 5G « autonome », celui de toute nouvelle génération. Combien Le soleil 24 heures est en mesure d’anticiper, les deux sociétés ont décidé d’unir leurs forces, Tim décidant de s’appuyer sur la multinationale suédoise des infrastructures de télécommunications pour construire la partie “cœur” de son réseau 5G. «Ce nouveau partenariat avec Tim – explique al Seulement 24 heures Andrea Missori, directeur général d’Ericsson en Italie – permettra de tirer pleinement parti de la 5G, au bénéfice des consommateurs et des entreprises, et contribuera à accélérer la transformation numérique du pays». C’est en fait avec la 5G autonome, ajoute Missori, “qu’une série de services de nouvelle génération peuvent être activés qui nécessitent des performances élevées, une faible latence et une sécurité maximale”.

Le choix

Tel que reconstruit, Ericsson a prévalu sur Nokia, Cisco, Mavenir et Affirmed Networks. Tout cela dans un contexte où la relation entre Tim et Huawei, grand concurrent d’Ericsson sur la 5G, s’effiloche au fil du temps. Après tout, les demandes adressées à des fournisseurs non européens, avec toute la discipline du Golden Power et le périmètre cybernétique, représentent en elles-mêmes une charge importante pour les opérateurs. Le fait de devoir répondre à des obligations documentaires supplémentaires dans cette phase a certainement eu un impact sur le testament de Tim.

Quant au réseau 5G « autonome », un nombre croissant d’opérateurs, sur différents marchés, mettent en place des réseaux de ce type. Selon le Mobility Report d’Ericsson, aujourd’hui, plus de 35 opérateurs ont déjà lancé des réseaux 5G natifs sur un total de plus de 224 réseaux 5G commerciaux opérationnels (de tous types) dans le monde. On parle de T-Mobile aux USA ; Vodafone en Allemagne ; China Mobile, China Telecom, KT, Singtel en Asie. La Chine et l’Amérique du Nord ont été les premiers marchés à déployer la 5G autonome, suivis de déploiements commerciaux sur d’autres marchés, notamment l’Australie, le Japon, la Corée du Sud, Singapour, la Thaïlande, l’Allemagne et la Finlande. Ericsson détient 60 %.

Gouvernance et conseil

Une fois l’accord entre Tim et Ericsson passé, il va maintenant falloir comprendre les délais de mise en place. Mais entre-temps, l’ancien monopoleur a conclu cet accord à un moment où l’entreprise est au centre de toute une série de problèmes à résoudre. Il s’avère qu’une intervention de la Consob a conduit à la clarification d’hier sur la démission du réalisateur Frank Cadoret qui, écrit la note de Tim, “a communiqué que sa démission était motivée par des raisons personnelles”. Il y a maintenant deux réalisateurs à remplacer suite à la sortie de Luca de Meo en septembre. Et le Comité des Nominations sera évidemment appelé à dénouer le nœud avant le Conseil d’Administration extraordinaire qui, selon les prévisions, devrait se tenir le 30 novembre. Aux noms qui sont apparus ces dernières semaines, s’ajoute désormais la rumeur de Stefano Siragusa, ancien top manager qui a quitté Tim en août.

Le compte à rebours

Au-delà des noms, le nœud de la gouvernance a longtemps été à l’honneur avec les affrontements pas tellement souterrains entre Vivendi (dont Cadoret était l’expression bien qu’élu dans la liste de la direction) et le président Tim Salvatore Rossi. Tout cela alors que le compte à rebours pour la présentation de l’offre par CDP sur “Netco” devient de plus en plus obligatoire. “Le plan que nous avons présenté a une certaine voie que nous suivons : s’il y a des solutions autres que ce qui peut être fait par la direction, ce n’est pas moi qui dois décider”, a expliqué le PDG Tim Pietro Labriola. En bref : toute personne souhaitant faire une offre publique d’achat devra « la déclarer formellement ».



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