Till Lindemann: un avocat compare « Der Spiegel » au journal « Bild »


Simon Bergmann, qui représente Till Lindemann en tant qu’avocat dans le cadre des allégations d’abus à son encontre, s’exprime en termes clairs sur son opinion négative de « Der Spiegel ». Bergmann est particulièrement gêné par le fait que les journalistes incluent les frais de justice et les frais de justice dans leurs reportages. « Ils se disent : on va signaler le soupçon malgré toutes nos inquiétudes, mais le scoop est tellement gros que ça en vaut vraiment la peine, et on va inclure les honoraires d’avocat », explique l’avocat.

Dans une interview avec « Cicero », il compare également le magazine directement avec « Bild »: « Mon impression est que ‘Der Spiegel’ a maintenant atteint le niveau d’un journal ‘Bild’. Dans ce cas précis, c’est même nettement pire que le ‘Bild’. On utilise des méthodes qui sont en fait attribuées au journalisme tabloïd. C’est une mauvaise évolution. »

Cela l’inquiéterait également que les auteurs du « Spiegel » prétendent eux-mêmes ne pas être sûrs de la véracité des choses qu’ils écrivent. Seule une enquête ou un tribunal pourrait déterminer l’innocence du chanteur de Rammstein, à moins que l’affaire ne se résolve d’elle-même, estime-t-il. Jusque-là, cependant, il estime que la présomption d’innocence devrait s’appliquer.

Bergmann partage également qu’il ne veut pas protéger Lindemann si des infractions pénales ont effectivement eu lieu dans le passé. Cependant, les preuves actuelles ne lui suffisent pas. « Je ne le vois pas du tout pour le moment, du moins pas en termes de » système de casting «  », déclare l’avocat. « En ce qui concerne les KO, je n’ai rien trouvé de pertinent dans les documents et les preuves présentés par ‘Spiegel’. Le tribunal de district de Hambourg a entre-temps également évalué cela de la même manière.»

Bergmann accepte également pleinement une enquête du parquet de Berlin. « Une enquête a l’avantage que les allégations sont clarifiées par des professionnels et non par des journalistes d’investigation. Nous préférerions que le parquet vérifie cela plutôt que de le laisser en l’air. »



ttn-fr-30