Thuram et Retegui les nouveaux rois des buteurs. L’Inter y va, mais la défense…


Marcus n’est plus seulement l’acolyte de Lautaro, Mateo donne aussi de l’espoir à Spalletti Zapata, quel dommage

Journaliste

6 octobre – 00h26 -MILAN

Les nouveaux rois des buteurs sont Marcus Thuram et Mateo Retegui. Et – avouons-le – nous sommes tous un peu surpris par les merveilles qu’ils donnent à l’Inter et à l’Atalanta (l’Italo-Argentin donne également de grands espoirs à l’équipe nationale de Spalletti). La saison dernière, nous avons apprécié la capacité de Thuram à s’intégrer à Lautaro, à l’aider à marquer, à travailler pour l’équipe. Et aussi de le mettre, bien sûr, mais cela ne semble pas être sa principale qualité, même s’il a quand même inscrit treize buts en championnat. En bref : l’épaule idéale pour tout avant-centre mais pas pour un animal buteur, c’est l’idée qu’on s’était fait de lui. Retegui a également convaincu lors de sa première aventure italienne, à tel point que l’Atalanta s’est précipité à Gênes pour le signer dès que Scamacca est tombé en panne : un grand combattant, un solide attaquant, mais à la fin du dernier championnat il s’est arrêté à sept buts en vingt -neuf apparitions, rien d’extraordinaire en phase de construction. Plutôt…

sur le trône

Au lieu de cela, Thuram et Retegui sont les nouveaux rois des buts. Hier, ils en ont marqué trois chacun (leur premier triplé italien), ils ont entraîné l’Inter et l’Atalanta à la victoire, ils se sont envolés en tête du tableau des buteurs avec sept. Spalletti s’en réjouira, car il est continuellement et presque désespérément à la recherche d’un avant-centre : peut-être en a-t-il trouvé un. Et pour cela, il doit aussi remercier Gasperini et l’Atalanta, qui ont cru en Retegui, l’ont proposé dans une équipe de grande ambition et l’ont fait beaucoup grandir en quelques mois, au point qu’en sept journées, il a marqué autant que dans tout du championnat de l’année dernière.

inter-défense

La victoire de l’Inter sur Turin aide Inzaghi à ne pas perdre le contact avec Naples en attendant la Juventus, qui peut dépasser les Nerazzurri aujourd’hui, et Milan, qui peut les rejoindre. Thuram mis à part, le match de l’Inter n’a cependant pas été rassurant, complet, sans défauts. L’expulsion de Maripan après 20 minutes a rendu les choses plus faciles (jusqu’alors les Nerazzurri avaient gardé le ballon, mais le seul tir au but avait été celui de Ricci). Les passes vides de la défense de l’Inter sont alarmantes, car elles ont encaissé deux buts supplémentaires alors que l’adversaire avait un homme de moins. Au cours des sept premières journées, il en a déjà encaissé neuf, certainement trop : il a remporté le dernier championnat en encaissant 0,57 but par match, maintenant il en marque 1,28, soit plus du double. Le Torino a eu le mérite de rester dans le match et d’inquiéter les Nerazzurri jusqu’à la 90e minute, malgré une présence à dix pendant presque tout le match : un résultat non négligeable, à San Siro contre les champions d’Italie ; un élément qui confirme la valeur de l’équipe confiée à Vanoli.

zapata ko

Le jour des attaquants, c’était vraiment pénible de voir Zapata quitter le terrain avec les mains sur le visage de douleur après une torsion anormale du genou. Le Colombien a également réalisé un grand match contre l’Inter, avec courage, substance et qualité. Il a marqué le premier but de Granata, il s’est battu contre toute la défense nerazzurri, souvent seule en raison de l’infériorité numérique du Torino. Son adversaire Lautaro, frappé par cette image, est allé l’encourager.

déesse

L’Atalanta est l’équipe des excès. Il voyage toujours suspendu à un fil, on ne sait jamais ce qu’il vous réserve : il peut vous offrir un petit exploit ou une victoire éclatante (le nul contre Arsenal, le net succès contre le Shakhtar) ou buter sur une lourde défaite ou une chute inattendue (le 0 -4 concédé par l’Inter, le dérapage à domicile contre Côme). Cette fois, la Déesse s’est retrouvée sur le côté droit, a joué un match plein de belles choses et a accablé le pauvre Gênes de Gilardino, paralysé par les absences et le découragement. S’ils trouvent enfin la continuité, la bande de Gasperini pourra se battre pour les premières places, là où on les attendait après les avoir vu triompher face à l’invincible Bayer Leverkusen en finale de la Ligue Europa. Même les autres grandes équipes n’ont pas démarré la saison de manière parfaite, sans hésitation, et l’Atalanta n’est pas loin d’eux au classement malgré quelques échecs, également en raison de la nécessité d’attirer de nombreux nouveaux joueurs. Le championnat l’attendait, c’est désormais à la Déesse de ne plus se perdre.





ttn-fr-4