Lors du recrutement de nouveaux membres pour une bonne cause, de grosses sommes d’argent sont encore accrochées à la proue des agences commerciales, rapporte Un aujourd’hui† Les bureaux commerciaux organisent le recrutement des donneurs dans les rues commerçantes et le recrutement en porte-à-porte.
Si vous devenez donateur d’une association pour dix euros par mois, vous ne payez que la première année l’agence de recrutement qui a créé votre donateur. Votre don mensuel n’atteindra l’organisme de bienfaisance qu’après un an.
Bonus
Les étudiants qui frappent à votre porte ou vous abordent au supermarché ne le font pas sur une base volontaire ; ils reçoivent une prime pour chaque donateur qu’ils font venir. Mathys van Abbe van Kinder, une start-up qui veut changer le ‘monde caritatif’, pense qu’il est temps de refondre le système : « Nous faisons très attention à ce que les administrateurs et managers ne gagnent pas des salaires exorbitants. Ils sont dépensés en frais de bureau. » Tout cela est tenu à jour. Mais il n’y a aucune règle pour engager des entreprises externes. C’est un arc qui est à peine exposé.
Des millions
L’organisme qui contrôle les organismes de bienfaisance est le Bureau central de collecte de fonds. Ils contrôlent, entre autres, si un administrateur d’une association caritative ne gagne pas plus de 153 000 euros par an. Mais ils ne peuvent pas contrôler les revenus des employés des agences commerciales. Pepperminds, Trust Marketing et XS Direct, par exemple, ont des millions sur leurs bilans, mais cela aussi échappe à la supervision du Bureau central pour la collecte de fonds.