The Piper At The Gates Of Dawn de Pink Floyd : le bébé de Syd Barrett


connaisseurs Un encore plus petit, mais particulièrement frappant tribu dans le chaos des scènes de Swinging London. Des étudiants pour la plupart, parlant à voix basse mais la plupart du temps silencieux alors qu’ils faisaient la queue devant le Marquee sur Wardour Street ou devant l’OVNI sur Tottenham Court Road.

Une panique souterraine ? Plutôt pas. Ces types en pantalons de velours et vestes en brocart étaient polis. Fille? Préférant errer dans les boutiques de Kings Road plutôt que de se faufiler dans des hangars exigus où le public devenait invisible au milieu de tout le bouillonnement coloré des installations lumineuses et des projecteurs de diapositives. Voir, mais ne pas être vu.

Pink Floyd sur scène comme en transe

Les Pink Floyd étaient les rois de Freakland. Des groupes concurrents comme The Move et The Nice ont fait des spectacles, ont abusé de l’orgue et sauté à la figure du public. Les performances de Floyd étaient des grands-messes de psychédélisme avancé, les musiciens immobiles comme en transe fixant leurs chaussures, les fans perdus en eux-mêmes, pas quelques-uns assis devant la scène, même dans l’OVNI bondé.

La musique serpentait, semblait devenir incontrôlable à une époque où les déclarations pop de trois minutes étaient le nec plus ultra. Il est indéniable que ce combo étudiant de Cambridge vient du blues. Et puis c’est réussi avec la pop la plus pure : En mars 1967 sort le premier single intitulé « Arnold Layne ».

Syd Barrett se méfiait du succès commercial

Le producteur Joe Boyd avait réparti le travail innocent et controversé en quatre pistes, puis l’avait condensé en un mix mono incroyablement puissant. « Arnold Layne avait un passe-temps étrangereprend l’anecdote de Syd Barrett sur un travesti kleptomane qui se retrouve derrière les barreaux : « Portes qui claquent, chain gang, il déteste ça.Quelques DJ radio ont trouvé les paroles trop risquées, mais c’était suffisant pour le Top Twenty. « See Emily Play » a même fait partie des dix premiers trois mois plus tard, ce qui ne convenait pas à Barrett.

Pour lui, les positions dans les charts sentaient le « mercantilisme, à éviter à tout prix ». Il ne savait pas alors, bien sûr, que sa musique, en fait toute sa vie, lui échapperait bientôt. Un dernier effort concentré l’attendait encore : le premier album.

The Piper At The Gates Of Dawn est essentiellement le bébé de Syd et aussi éblouissant que son créateur. Sorti en août et produit par le délégué syndical d’EMI Norman Smith, ce LP résume sans doute mieux que tout autre l’année pop 67. Parce que c’est un disque erratique, un kaléidoscope d’idées ingénieuses, pas toujours pleinement réalisées. C’est grâce à l’influence disciplinante de Smith que les sessions sont restées raisonnablement concentrées, tout en lançant une poignée de morceaux qui rockent encore à ce jour.

Anticiper le déclin à venir

L’ouverture ‘Astronomy Domine’, un mégaphone et morse, farfisa et écho chargé mais jamais surchargé instrumental inspiré par les ‘Planètes’ de Holst, fixe le cap audacieux qui se poursuit de manière futuriste sur l’ouverture de près de dix minutes à la page deux : ‘Interstellar Overdrive  » offre « beaucoup de sons époustouflants », comme s’est réjoui le critique du « Record Mirror ».

Aventureux, oui tout à fait magnifique, et pourtant anticipant une catastrophe imminente. Pink Floyd – entre-temps sans article dans le surnom – devait étendre le moment simplement prétentieux présenté dans « Overdrive », à l’époque mal compris comme « progressif ».

Bien sûr pas à l’avantage de leur musique, qui a peu à peu perdu son excentricité britannique après « Ummagumma » au plus tard. Sur « Piper », elle étire encore sa tête bizarre, dans des morceaux comme « Lucifer Sam », que Barrett accompagne d’un riff sinistre, ou dans l’existentialisme déformé de « The Scarecrow ».

Le public a également changé, les freaks sont devenus des hippies. Mon cinquième et dernier concert Floyd a eu lieu à Stuttgart à l’automne 1970, l’auditorium et la scène étaient nimbés de nuages ​​de hasch, mais avec un véritable sound system à tout faire ! homme quad « Atom Heart Mother » était encore nouveau, « Asseyez-vous ! » scandait le confus, la fin.

Plus de faits saillants

<!–

–>

<!–

–>



ttn-fr-30