Texel en alerte pour l’épidémie de grippe aviaire : "Nous recevons des notifications quotidiennement."

Pas exceptionnellement nombreux, mais il y a suffisamment de victimes de la grippe aviaire pour garder un œil sur le pouls. Marc Plomp du centre d’information sur les oiseaux de Texel reçoit des rapports quotidiens de personnes qui trouvent des oiseaux morts. Parfois, les oiseaux morts se trouvent le long de la route, mais souvent dans une réserve naturelle. Il n’est toujours pas question d’une grande mortalité parmi les oiseaux comme l’année dernière. « Mais il faut être vigilant maintenant », précise l’ornithologue de Texel.

Mark Plomp indique la zone où se reproduisent maintenant les sternes caugek. – NH News/Edo Kooiman

En collaboration avec Natuurmonumenten, Staatsbosbeheer, Hoogheemraadschap, Wageningen University and Research (WUR), Ecomare et la municipalité, Plomp surveille de près la mortalité des oiseaux. « Nous nous informons mutuellement s’il y a des victimes. Chacun a sa propre responsabilité en ce qui concerne le nettoyage. En ce moment, il y a la grippe aviaire à Texel. Quelques goélands argentés ont été trouvés. Des échantillons ont été prélevés sur ces oiseaux, et il est devenu évident que ceux-ci sont morts de la grippe aviaire. » Selon Plomp, il n’y a pas encore d’épidémie majeure.

L’ornithologue dit qu’il reçoit de nombreux rapports de personnes qui voient des oiseaux morts. « Et vous ne pouvez pas les nettoyer vous-même. Ce n’est pas sage non plus. Parce que vous pouvez facilement propager la maladie. » De plus, il existe un risque d’infection pour les personnes elles-mêmes. « Cette chance est très faible », dit Plomp. « Mais c’est possible. Les gens doivent donc faire attention à cela aussi. »

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L’année dernière, de nombreux oiseaux morts ont été abattus dans les réserves naturelles – Marc Plomp (Bird Information Center Texel)

Dans le Flevopolder, l’Overijssel, la Gueldre et la Zélande, les victimes de la grippe aviaire sont nombreuses. « Surtout parmi les mouettes rieuses, » dit Plomp. « C’est vraiment touché là-bas. Ils tombent là-bas en masse. »

« Hier, nous avons eu une mouette rieuse morte dans la colonie de la réserve naturelle Het Wagejot. Mais c’est normal. On trouve parfois une oie ou un canard mort le long de la route. Des oiseaux marchent encore sous une voiture. Il ne faut pas oublier que non plus. Nous ne devrions pas paniquer. Mais avec une mouette rieuse morte dans une colonie, nous sommes sur « pointu ». Cela a également été ramassé par Natuurmonumenten et retiré de la colonie dès que possible. Si l’oiseau est mort d’oiseau grippe, ce sera de toute façon le cas ne se propage pas, car un tel oiseau mort propage le virus. »

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Une victime de la grippe aviaire. – Marc Plomp (Centre d’information ornithologique de Texel).

Les rapports d’espèces que Plomp reçoit varient considérablement. « Ce sont des oies, des goélands et des eiders. Ici, du côté nord du côté de la mer près de De Cocksdorp, il y a un endroit où ils se lavent régulièrement. Il y a toujours des oiseaux morts là-bas. Mais un touriste ne le sait pas. Il pense : il y a trois oiseaux morts. Que se passe-t-il maintenant ? Mais ça ne veut toujours rien dire.

Les zones de reproduction en particulier sont désormais surveillées. Il y a aussi de nombreux ornithologues amateurs sur l’île en ce moment. « Nous leur demandons de signaler les victimes. » Les colonies sont étroitement surveillées. « Quand je passe devant, je regarde toujours avec des jumelles pour voir s’il se passe quelque chose de fou. Natuurmonumenten et Staatsbosbeheer font de même. »

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Les victimes de la grippe aviaire de l’année dernière. – Marc Plomp (Centre d’information ornithologique de Texel)

Le week-end dernier, il y avait une «fête des oiseaux» à Texel. Une webcam a été placée au Prins Hendrik Zanddijk grâce au produit de celle-ci. « Il y a maintenant une belle colonie de sternes caugek là-bas », dit Plomp. « C’est maintenant la seule colonie sur Texel. » Ce petit groupe de sternes caugek s’est installé sur la nouvelle plaine sablonneuse du sud de l’île après l’épidémie de l’année dernière. « Ensuite, ils ont élevé quelques centaines de jeunes. Maintenant, il semble y avoir environ un millier de couples reproducteurs. Tous les espoirs sont désormais fondés sur cela. À titre de comparaison : il y a trois ans, nous avions encore sept mille couples reproducteurs de sternes caugek à Texel. »

Les oiseaux sont à peine visibles de la digue avec des jumelles. « Maintenant, nous pouvons utiliser la webcam pour voir s’il y a des victimes. Et puis aussi intervenir à temps si cela s’avère nécessaire. De plus, nous pouvons vérifier si les gens sont dérangés. Parce qu’ils propagent aussi la grippe aviaire. Si le les oiseaux sont en mauvais état, parce qu’ils sont chassés, par exemple, alors ils deviennent également plus sensibles à la grippe aviaire. »

Selon Plomp, les oiseaux atteints de la maladie font des mouvements étranges. Les sternes se courtisent aussi maintenant. C’est un comportement d’expression pour attirer d’autres oiseaux. « Ensuite, ils font à peu près les mêmes mouvements. Il faut donc bien regarder. »

« L’année dernière, nous avons ramassé 3600 oiseaux en deux semaines. »

Marc Plomp du Centre d’information sur les oiseaux de Texel

Selon Plomp, il n’y a pas encore de raison de paniquer. « Mais l’année dernière, nous avons ramassé 3600 oiseaux en trois semaines. Plusieurs d’entre eux sont morts. À la mi-juin, c’était fini avec toutes les colonies. Ensuite, il n’y avait plus d’oiseaux. »

La maladie se propage très rapidement. « C’est terrifiant. » Il est impossible de prédire quand l’épidémie arrivera. « Auparavant, la grippe aviaire n’était active que pendant les mois d’hiver. L’année dernière, pour la première fois pendant la période de reproduction. Cela la rend imprévisible et effrayante. Parce que pendant la période de reproduction, les oiseaux s’assoient ensemble et se crient au visage toute la journée. . Vous pouvez le comparer avec le virus corona. Tenez-vous simplement à tousser face à face toute la journée et vous le propagerez. »



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