Tests Juve-Figc du dégel : après les -10 salaires, un accord de plaidoyer est toujours possible

La Fédération veut éviter une classification sub judice. Mais le club, prêt à renoncer à l’Europe pour clore le dossier, a besoin de garanties que le coup de l’UEFA ne viendra pas

Le lendemain du moins 10 points prononcé par la Cour d’appel fédérale est rempli de silence. Tous officiellement boutonnés. Surtout, la Juve ne laisse rien passer au-delà de l’amertume du communiqué de lundi soir. Il y a encore trop d’inconnues sur une feuille de route qui, on le sait désormais, ne sera pas seulement italienne mais impliquera inévitablement l’UEFA. Aucun commentaire non plus du Federcalcio et aussi du Coni, où la justice sportive a été évoquée hier, on se garde de faire la moindre référence à la spécificité de l’affaire. Pourtant, il existe un scénario qui pourrait se frayer un chemin à travers les différents pièges qui conduisent à de nouvelles tensions. Le définir comme un plan de paix est décidément exagéré, mais l’impression est que l’hypothèse d’un compromis sur les mesures salariales, comme passage symbolique d’une nouvelle atmosphère, ne peut pas encore être écartée. Bien sûr c’est trop tôt, il faut traverser des territoires qui pourraient multiplier les distances. Mais aussi les réduire.

Il y a d’abord les variables du terrain, ces deux derniers matches de championnat qui devront nous dire à quelle position au classement, et dans quelle Europe la Juve pourrait gagner le droit de jouer, bien sûr avec l’Uefa inconnue tout à vérifier . Ensuite, il y a une date soulignée en rouge de toutes parts, celle du 15 juin, l’audience de la manœuvre salariale, avec son contour, pour ainsi dire, d’autres dossiers délicats, les prétendues relations irrégulières avec des agents et partenariats suspects, les autres raisons pour incrimination signé par le procureur Giuseppe Chinè dans l’acte de renvoi. Il est clair qu’un changement dans le sens de la détente, bref, une relance de la négociation de l’accord sur le plaidoyer, aura lieu dans la période entre la fin de la Serie A et l’audience devant le Tribunal fédéral. Ce seront les jours qui nous diront la vérité sur un éventuel tournant.

Mais de quoi serait fait ce scénario. Autrement dit, quelles conditions pourraient aider ou même déterminer l’accord de plaidoyer ? Il est évident que la première condition est de rendre la condamnation pour les plus-values ​​définitive, sans code légal. Le discours concerne naturellement le club car les dirigeants inhibés sont déjà en position de recourir à la justice administrative, voir Tar. Pas le club, le club devra lire les motifs et aura alors 30 jours pour faire appel au Collegio di Garanzia dello Sport. Cependant, elle aurait de toute façon peu de place pour être acceptée étant donné que la cour d’appel a pris en compte toutes les observations des juges de dernière instance du CONI. Dans tous les cas, l’appel pourrait causer de la terre brûlée autour de la possibilité d’un accord de plaidoyer. Ici le tournant sont les raisons qui arriveront à la fin du mois.

En même temps, il y a une nécessité : éviter que l’affaire Juve ne retienne sur scène l’otage présent et futur en continuant à donner la parole aux avocats, aux appels et aux tensions. Un accord sur le plea deal, qui de toute façon – on le rappelle – nécessiterait le feu vert du président et du conseil fédéral ainsi que du procureur général des sports, l’organe qui coordonne le travail des différents procureurs fédéraux à Coni – pourrait trouver son point de chute. Une sanction afflictive de nature à exclure la Juve de toutes les compétitions européennes, mettant toutefois un point définitif sur la question. Une solution qui devrait réduire ou peut-être annuler les risques d’une nouvelle intervention de l’UEFA. Avec qui, en tout cas, il y a eu des contacts qui n’ont cependant jusqu’à présent pu photographier que des positions éloignées, compte tenu également du totem Superlega qui, malgré le changement d’équipe de direction et l’abandon d’Andrea Agnelli, continue de nouer des relations entre Ceferin et le club noir et blanc.

Y a-t-il place pour la médiation ? Le mot est faux. Malgré tous les complots, qui dans des situations comme celles-ci ne manquent jamais, la justice sportive a en tout cas fait preuve d’une belle autonomie ces derniers mois. Et avouons-le, le problème d’un timing plus rapide existe mais toute décision délicate, à tout moment où elle est prise, produirait un malaise (imaginez-vous une qualification européenne annulée par une sentence en fin de championnat ?). La possibilité est autre que les brèches laissées ouvertes par les codes et les verdicts puissent être utilisées pour enfin arriver à un changement de décor après des mois de vicissitudes judiciaires-sportives. Une possibilité qui doit être remplie de contenu. On oserait dire d’un compromis. D’autre part, la négociation de plaidoyer est en quelque sorte et il est clair qu’il y a un intérêt commun à franchir cette ligne d’arrivée. Pour l’instant encore loin, mais que les prochains épisodes pourraient apporter.



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