Le centre pour demandeurs d’asile de Ter Apel accueille actuellement cinq fois plus de mineurs sans parents qu’il n’est autorisé, écrit CNRC Samedi. Il y a 350 enfants qui séjournent, alors qu’il n’y a en fait de place que pour 55 mineurs non accompagnés, des enfants âgés de treize à dix-huit ans qui sont venus aux Pays-Bas sans parents. Une cinquantaine d’entre eux passent la nuit dans une chambre sans lits, sans douche et sans surveillance.
La cinquantaine de mineurs passent la nuit sur une chaise dans la salle d’attente du Service de l’immigration et de la naturalisation (IND). Il y a la sécurité, la nourriture du micro-onde, les boissons et ils peuvent aller aux toilettes, mais il n’y a pas de surveillance pour eux, par exemple.
« Ce n’est pas permis et ce n’est pas possible », déclare non sans indignation le porte-parole de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA). « Mais nous ne voulons certainement pas qu’ils dorment dehors. »
Grâce aux aménagements des espaces destinés aux adolescents, le nombre de places d’accueil officielles est passé de 55 à 150. « Mais ce n’est pas optimal », précise le porte-parole. Des places ont été trouvées ailleurs à Ter Apel pour 150 autres enfants. Sept surveillants sont disponibles en journée pour les trois cents mineurs. Dans la nuit il en reste deux.
Normalement, les enfants sans parents reçoivent d’abord une place de garde séparée. « Après leur demande d’asile, il est de règle qu’ils soient hébergés en quelques jours dans des lieux d’accueil spécialement destinés aux jeunes partout aux Pays-Bas. Ces lieux sont pleins », écrit-il. CNRC.
L’Inspection a déjà écrit une lettre d’incendie sur les enfants dans la chaîne d’asile en juin
En juin, l’Inspection de la justice et de la sécurité et l’Inspection de la santé et de la jeunesse ont écrit dans une lettre que le gouvernement ne prenait pas suffisamment soin des enfants et des jeunes en asile. En conséquence, ils doivent faire face au stress, à la violence, aux problèmes de santé et ils ont un faible accès aux soins et à l’éducation.
Les inspections ont appelé le secrétaire d’État Eric van der Burg (Asile) à intervenir. Le Conseil néerlandais pour les réfugiés avait déclaré à l’époque : « Si les enfants n’ont pas déjà subi de traumatismes dans le pays qu’ils ont fui ou pendant le voyage, il y a de fortes chances qu’ils en fassent l’expérience ici, dans le refuge (d’urgence) », déclare un porte-parole du Conseil néerlandais pour les réfugiés.