Taxi, Palazzo Chigi blindé : pétards et fumigènes via del Corso


Après avoir été enchaînés hier devant le Palazzo Chigi, les chauffeurs de taxi reviennent protester bruyamment dans les rues du centre de Rome, où les rues et ruelles adjacentes à la Chambre et au siège du gouvernement ont été blindées, y compris le tronçon de la Via del Corso qui passe le long de la place Colonna. Lancement de bombes fumigènes et de pétards, avec des chœurs atteignant le Palazzo Chigi, malgré la distance des manifestants. Le projet de loi sur la concurrence est pris pour cible, fortement combattu par les “voitures blanches”. La police face aux manifestants les tient à distance du siège du gouvernement. Des slogans contre l’exécutif, le Premier ministre Mario Draghi, mais surtout contre Uber.

Les chauffeurs de taxi de toute l’Italie arrivent à Rome

Des chauffeurs de taxi de toute l’Italie sont arrivés à Rome après la manifestation qui a éclaté hier en début d’après-midi devant le Palazzo Chigi où 5 chauffeurs de taxi se sont enchaînés. Les chauffeurs de taxi demandent la suppression de l’article 10 sur les taxis du projet de loi sur la concurrence. Les cinq représentants syndicaux des chauffeurs de taxi ont passé la nuit enchaînés.

Suspension soudaine du service

Le mardi 12 juillet, dans plusieurs villes, il y a eu des suspensions soudaines du service de taxi, une manifestation que les syndicats ont liée aux soi-disant dossiers Uber, les articles de presse relatifs aux actions de lobbying menées par Uber ces dernières années dans divers pays, y compris l’Italie (sous le gouvernement Renzi).

Banderole exposée à Naples contre Uber et Bittarelli

Hier, une banderole de protestation contre Uber et le syndicaliste romain Loreno Bittarelli de Radiotaxi a été affichée sur la Piazza del Plebiscito à Naples lors de la manifestation des chauffeurs de taxi qui, dès les premières heures du matin, ont occupé toute la zone avec des centaines de voitures blanches, attendant le issue des rencontres prévues à Rome entre syndicats et hommes politiques. La bannière marque la distance entre le dirigeant syndical romain et d’autres acronymes qui demandent plutôt au gouvernement de supprimer l’article 10 du projet de loi sur la concurrence



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