Un porte-parole de Bruxelles réitère que l’enquête européenne a été menée selon les règles du commerce mondial

Après le recours de la Chine auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Commission européenne se dit confiante dans les résultats de son enquête. Le litige porte sur les droits provisoires supplémentaires que l’Europe applique depuis le 5 juillet sur l’importation de voitures électriques en provenance de Chine. Les taux varient de 17,4 à 37,6% qui s’ajoutent aux 10% de base. L’enquête lancée en octobre dernier par la Commission européenne partait du principe que les constructeurs automobiles chinois, en recevant des subventions de l’État, pourraient fausser la concurrence.

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« La Commission est convaincue que son enquête sur les mesures prises est compatible avec les règles de l’OMC », a-t-il déclaré à l’agence. Reuters porte-parole de l’organe directeur de l’Union européenne. « Cette demande de consultation n’interfère pas avec l’enquête antisubventions qui se poursuit entre-temps », a poursuivi le porte-parole entendu par l’agence de presse britannique. Un recours auprès de l’OMC prend généralement beaucoup de temps. Et comme évoqué précédemment, son efficacité est mise en doute compte tenu de l’absence d’instance de recours : en effet, aucun membre de cette instance n’a été nommé depuis 2019. Quoi qu’il en soit, l’Union européenne et la Chine font partie d’un arbitrage qui permet de trancher des différends de ce type.



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