Taxe numérique, recettes en croissance : jusqu’en juillet 2023 390 millions sont entrés dans les caisses de l’État, +30,9% par rapport à 2022


Les versements pour 2023 (se référant à l’exercice d’imposition 2022) résultant de la “taxe numérique”, c’est-à-dire la taxe sur les services numériques introduite par la loi de finances 2019 (loi 145 de 2018) – l’estimation est mise à jour au 20 juillet dernier – s’élèvent à 390 millions d’euros et sont supérieurs de 92 millions (+30,9%) à ceux de 2022. question présentée par Emiliano Fenu, député du M5, en commission des finances de la Chambre. Le sous-secrétaire Federico Freni a répondu.

Chiffre d’affaires en croissance

«Ce résultat – lit le document – consolide la croissance déjà enregistrée en 2022, l’année où les revenus étaient de 298 millions d’euros contre 240 millions en 2021 (+58 millions d’euros, + 24,2%).

80% de l’impôt déclaré attribuable aux sujets non-résidents

Les informations contenues dans les déclarations, expliquent les techniciens du MEF dans le document, permettent d’identifier avec plus de précision l’Etat de résidence des assujettis et les éléments quantitatifs sous-jacents à la détermination de la taxe. Dans les années d’imposition 2020 et 2021 (les données complètes des déclarations ne sont pas disponibles actuellement), environ 80% de l’impôt déclaré est imputable à des sujets non-résidents. Le chiffre d’affaires est légèrement supérieur au chiffre déclaré en 2020 (+ environ 8 millions d’euros) et légèrement inférieur à celui de 2021 (moins environ cinq millions d’euros). Ces désalignements, explique le document du MEF, “pourraient être dus à des erreurs de compilation, à des paiements omis ou à une indication incorrecte du code fiscal au moment du paiement”.

L’Irlande, l’Italie et les USA occupent les trois premières places du classement d’origine des revenus

Du tableau sur la fréquence et le montant de l’impôt dû par pays de résidence du déclarant, il ressort que, en référence à l’année d’imposition 2020, 93,6 millions d’euros provenaient de sujets résidant en Irlande, 50,9 millions d’euros de sujets résidant en Italie et, en troisième lieu, ceux résidant aux USA (30,2 millions). Un tableau sensiblement similaire (les montants augmentent) si l’on regarde l’année d’imposition 2021, avec les résidents irlandais toujours en première position (128,1 millions), ceux en Italie en deuxième position (58,4 millions). En troisième position en ce qui concerne l’origine des recettes de la “taxe web”, on retrouve toujours les Etats-Unis (34,1 millions).

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