Taxe, impôt forfaitaire de 15% sur les treizièmes et coupe en coin permanente


Un impôt forfaitaire de 15 % sur les treizièmes des salariés à partir de 2024. Une baisse du coin fiscal à stabiliser et à rendre compatible – si les ressources le permettent – avec le passage de quatre à trois taux d’impôt sur le revenu des personnes physiques, plusieurs fois promis. Et pour les indépendants, la confirmation d’un adieu rapide à l’Irap pour les entreprises personnelles et les associations professionnelles. C’est la ligne tracée par le vice-ministre de l’Economie Maurizio Leo dans une interview au Corriere della Sera (déjà en ligne dans la soirée du samedi 6 mai). Des indications qui arrivent presque simultanément avec la première manifestation de rue à Bologne par la CGIL, le CISL et l’UIL (également avec la participation de la secrétaire Pd Elly Schlein), dans laquelle la demande de rendre permanente la réduction des contributions sur le coût des travaux.

Impôt forfaitaire sur les treizièmes

Rendre moins lourde la charge fiscale des treizièmes. Un objectif déjà annoncé par Leo lui-même lors de l’audition qui a ouvert le cycle de discussions au Parlement sur la délégation fiscale. Une démarche qui vise, en effet, à donner un plus grand pouvoir d’achat aux familles pendant les vacances de Noël. Techniquement, la manière selon Leo est de considérer les primes du treizième mois comme un revenu supplémentaire et donc incrémental par rapport au salaire des autres mois. De cette manière, un impôt forfaitaire pourrait être appliqué, que le sous-ministre fixe à un taux de 15 %.

Une opération cependant liée aux ressources disponibles et à identifier également lors de la mise en place de la délégation fiscale. Pour cette raison, le rendez-vous est reporté à la note d’actualisation de la Def (Nadef), qui posera les bases de la prochaine manœuvre, et donc avec une éventuelle application dès 2024.

Coupe en coin structurelle

Il en va de même pour le coin fiscal. L’hypothèse de faire la coupe structurelle est, en effet, liée au périmètre financier sur lequel le Gouvernement pourra se déplacer. D’une part, dans son interview au «Corriere», Leo rappelle toujours les signaux positifs provenant des variables macroéconomiques et de la poussée vers la croissance. En revanche, il est persuadé qu’il aura de bonnes réponses de la réécriture – fortement souhaitée par le vice-ministre lui-même – de la taxe sur les bénéfices supplémentaires pour les activités énergétiques : avoir abandonné le mécanisme qui reposait sur la TVA et être passé au calcul basé sur les profits, selon Leo, mettra à l’abri des mauvaises surprises (2,7 milliards contre les 11 attendus) qui ont jalonné le chemin de l’apport extraordinaire déterminé avec la méthode précédente. Le rendez-vous avec le paiement est pour le 30 juin.

En savoir plus

L’examen des prestations

Un autre front sur lequel récupérer des ressources est la réduction des dépenses fiscales. Le terrain sur lequel bouger est celui (sous observation à plusieurs reprises) des 226 crédits d’impôt, qui grignotent aujourd’hui les recettes d’environ 36 milliards d’euros.



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