Taxe forfaitaire, Irpef, Irap : les alignements contre le nouveau fisc


Les syndicats ont déjà exprimé leur opposition claire, tandis que Confindustria a plutôt promu certaines des mesures fondamentales. Le Pd a déjà rejeté, avec le président Stefano Bonaccini, l’idée de la flat tax, mais les artisans et commerçants ne dédaignent pas la réorganisation de la TVA et la poussée vers la conformité. Les voix pour et contre la réforme fiscale divisent les partenaires sociaux et la politique. Voici les positions de base.

Impôt forfaitaire diviseur

Les deux mots ont une idéologie de base derrière eux et pour cette raison, la flat tax est l’un des points qui divise le plus la gauche et la droite, le gouvernement et les syndicats. L’exécutif, solidement soutenu par l’entière majorité, vise à l’atteindre d’ici le mandat pour tous, y compris les salariés. Mais pour la CGIL, il s’agit de la négation du principe constitutionnel d’imposition progressive. Pour les M5, c’est pourtant un objectif inatteignable, avec des coûts « monstrueux » et un fort risque d’iniquité. Aussi contre Pd et troisième pôle

Supports Irpef

Le pas à franchir immédiatement (avec la baisse des taux de 4 à 3 d’ici la fin de l’année) avant l’extension de la flat tax ne convainc pas du tout le Parti démocrate. Pour Maria Cecilia Guerra, ancienne sous-secrétaire de la Mef, moins de tranches égalent moins de progressivité pour les classes de revenu les plus aisées, financées de surcroît « avec moins de prélèvements dont elles ne bénéficient déjà en partie pas ». L’Uil insiste plutôt sur la réduction du coin fiscal pour augmenter les salaires. Dans le programme électoral du FdI, une coupe de 5 points a été nommée à atteindre en 5 ans, cependant, cela n’est pas explicite dans la délégation, donnant la priorité précisément à la coupe dans l’Irpef.

Adieu l’IRAP et l’IRES avec deux taux

Les entreprises aiment l’idée. Le président de Confidustria, Carlo Bonomi, a parlé d’une réforme qui va dans le bon sens, citant précisément la suppression de l’impôt régional, la révision des régimes d’intérêts passifs et la défiscalisation des revenus d’entreprise au titre des investissements. En effet, la délégation prévoit un IRES inférieur pour les revenus destinés à créer de l’emploi et des investissements.

Conformité et simplification

L’un des slogans choisis par Palazzo Chigi pour définir le cadre de la réforme est à nouveau « l’ami fiscal ». L’objectif est de simplifier les accomplissements, de les dématérialiser, de faire de la place aux déclarations pré-remplies et d’encourager l’accomplissement spontané. Les commerçants et artisans y sont favorables. Les propriétaires immobiliers de Confedilizia applaudissent plutôt le coupon sec sur les propriétés non commerciales.



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