Tamberi : « J’ai pleuré. Mes Jeux ne sont pas en danger, mais les courses d’approche le sont »


L’Italien après l’annulation des rendez-vous à Szekesfehervar et Monte Carlo : « Blessures musculaires exclues, mais je devrai suivre une semaine de thérapie intensive et d’entraînement différencié. Je ne serai pas au meilleur de ma forme à Paris »

Michele Antonelli

10 juillet 2024 (modifié à 17h35) -MILAN

Gianmarco Tamberi jure : « Cela ne s’arrête pas là ». À un peu plus de deux semaines des Jeux de Paris, le champion italien verse des larmes de tension après le problème aux ischio-jambiers qui l’a contraint à manquer le « Gyulai Istvan Memorial » à Szekesfehervar (Hongrie). Gimbo raconte sur les réseaux sociaux les flashbacks liés à une peur qu’il a déjà vécue : « Je n’ai pas honte de le dire, j’ai pleuré 3 fois ces dernières 24 heures. Probablement à cause de la tension, probablement à cause de la peur et peut-être aussi parce que j’ai déjà en partie vécu tout cela. J’ai envie de pleurer même maintenant alors que j’écris, cela me détruit l’idée de pouvoir compromettre mon chemin vers ce pour quoi j’ai travaillé si dur.

l’histoire

Après l’annulation en Hongrie, le champion italien de saut en hauteur s’est envolé pour Munich pour un contrôle et a expliqué : « Les blessures musculaires ont été exclues, mais l’IRM met en évidence une zone œdémateuse importante du biceps fémoral probablement due à un petit myofascial lésion (la membrane qui recouvre le muscle). Les temps de récupération devraient en théorie être assez rapides mais je devrai certainement suivre une semaine de thérapie intensive et d’entraînement différencié. Les JO ne sont pas en danger, mais toutes les courses préparatoires qui m’auraient permis d’atteindre ma meilleure forme ce jour-là le sont. » Ces dernières semaines, Gimbo était apparu en pleine forme et avait tenu jour après jour tous ses fans sur les réseaux sociaux, se montrant vif vers Paris. «Je rêvais d’un chemin sans problème et pour la première fois de ma vie, cela était sur le point d’arriver, mais maintenant je me retrouve au lit avec mille doutes et peurs».

vers Paris

Le champion de tout promet pourtant : « Une seule chose résonne dans ma tête et me donne de la force : si personne n’a jamais réussi auparavant, il doit y avoir une raison ! Personne dans l’histoire n’a jamais réalisé le rêve de remporter deux médailles d’or dans ce foutu sport et je vous jure que, malgré cet arrêt, je continuerai à tout faire pour être le premier à y parvenir. Ce ne sera pas facile, je sais… Mais objectivement, je me demande : qu’est-ce qui a été facile dans ma carrière ? Gimbo regarde devant lui. Comme toujours.





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