Talisman Giroud : s’il marque, Milan gagne. Pourtant il se fâche : "Déçu du changement"

Le Français a marqué en 14 matches avec les Rossoneri : tous gagnés. Pioli redimensionne le cas du remplacement: « Nous en avons parlé et nous l’avons clarifié, je ne peux pas l’user, Napoli est dimanche »

Un homme, une phrase. Avec cela, nous sommes arrivés à une altitude de quatorze ans et l’heureux appariement continue. Quatorze comme le nombre de matches où Giroud a marqué pour les Rossoneri (18 buts), soit les mêmes matches où Milan a gagné. « Oly » marque, le Diable obtient les trois points : vous aimez l’équation ? Beaucoup à lui même si en fin de match, même avec le sourire, tous ceux qui le verraient avoir besoin de reprendre son souffle mentent : « Je suis un peu déçu du remplacement, mais c’est normal, je suis très compétitif. J’ai compris que le coach voulait me reposer. mais je veux toujours être sur le terrain. C’est ma passion et j’ai toujours envie de jouer, je veux le faire pour aider l’équipe. » Trente-six ans (en quelques jours) sur la carte d’identité, vingt dans l’approche du travail : un passionné irréductible. Entre autres, Pioli lui-même à la veille, précisément sur le discours d’Oly aux travaux forcés, avait répondu ainsi : « Il est content de toujours jouer… Beaucoup moins quand je l’enlève ». Précisément.

Les six derniers

Puis, après le match, l’entraîneur a répondu ainsi : « On en a parlé et on s’est compris. Je ne pouvais pas penser à l’épuiser. Très bien qu’un joueur veuille toujours jouer, mais il sait aussi très bien que Je dois faire mon travail. » Observé de l’extérieur, évidemment le choix du technicien est sans faille. Dimanche soir arrive Napoli et il faut défendre le leadership au classement dans un match où le Français sera, pour changer, le titulaire au centre de l’attaque. Manque d’alternatives, même si vous voulez y recourir : Rebic et Origi ne reviendront qu’après la pause – espérons-le – et De Ketelaere peut jouer l’avant-centre, mais une solution d’urgence demeure. C’est une chose de le faire en championnat belge, une autre en Ligue des champions ou en Serie A. Giroud retrouvera dimanche les terrains dans ce qui est sa deuxième spécialité. Si le premier est le talisman – quand ils marquent, l’AC Milan gagne -, l’autre est le serial worker. Contre Naples, Oly sera titulaire pour la sixième fois en huit matches de la saison. Et parlons des six derniers alignés. Mais d’un autre côté, à la dernière minute, il avait disputé tous les dix-huit derniers matchs dès la première minute. Beaucoup de choses ont changé depuis son arrivée en tant que député Ibra.

Premier sourire (à Milan)

Entre autres, Milan, perdu Kessie et sans Ibra, a trouvé un super tireur de penalty. Les statistiques d’Olivier montrent qu’en club le Français a marqué 17 penaltys sur les 20 tirés. Mais les trois faux remontent à la nuit des temps : deux avec Montpellier et un avec Arsenal en 2012. Dès lors, toujours cadré. Cette fois sous les yeux de l’arbitre espagnol Manzano, celui qui – en parlant de penaltys – a arbitré la folle soirée avec Rio Ave. C’était le premier but en Ligue des champions avec le maillot des Rossoneri pour Giroud, qui l’an dernier était sec, sans pouvoir honorer les rangs de champion d’Europe. « Les Champions, c’est la plus belle compétition de toutes. On veut vaincre les groupes. On va bien, mais on est très calme et serein. On a besoin de calme et de confiance. »



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