Tajani à Atreju: «Il n’y a pas de précipitation pour le Pacte, la BCE va baisser les taux». Le leader de Vox accueilli par des applaudissements


«Si la BCE abaisse enfin ses taux, comme nous le demandons depuis des mois, cela pourrait également influencer la conclusion de l’accord sur le Pacte de stabilité. Puisqu’il n’y a pas d’urgence, nous pensons que toute la question macroéconomique de la politique financière européenne doit également être abordée, en considérant également tous les autres aspects, je pense à l’harmonisation fiscale, à l’union bancaire et au marché des capitaux ». C’est le message adressé à l’Europe par le vice-Premier ministre Antonio Tajani lors de son discours sur la scène d’Atreju, le dernier jour de l’événement Fratelli d’Italia.

Abascal : bon retour à la fierté italienne

Le vice-premier ministre s’est exprimé dans les mêmes minutes que le leader de Vox, Santiago Abascal. «Bienvenue à nouveau dans la fierté italienne, l’Europe en avait besoin». Abascal a ensuite remercié le Premier ministre Giorgia Meloni, dont le discours aura lieu prochainement. «Merci à Giorgia (Meloni) en particulier pour son exemple, son travail et surtout pour son amitié dans des moments si difficiles pour l’Espagne. Nous ne l’oublierons jamais. »

Chef de Vox : Sanchez ? Grande manipulation médiatique

Abascal est ensuite revenu sur les déclarations faites contre le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. «C’est une grande manipulation de la gauche médiatique espagnole et j’imagine aussi de la gauche italienne, nous y sommes habitués. Je n’ai pas exprimé de souhait, mon souhait est que Sánchez bénéficie d’un procès équitable pour trahison et corruption et qu’il soit jugé par des juges et des procureurs indépendants. Les relations entre les pays doivent toujours être sauvegardées, quel que soit celui qui gouverne, même s’il s’agit d’idées très différentes. Ensuite, nous verrons comment se dérouleront les élections européennes, mais nous attendons et espérons un grand résultat. »

L’arrivée d’Abascal sous les applaudissements

Le leader de Vox était arrivé à l’événement salué par les applaudissements des personnes présentes à Atreju, mais sa présence a été contestée par des représentants de la gauche, après les déclarations faites à Clarin. Dans l’interview accordée au journal argentin Abascal, il a déclaré qu’il viendrait un moment où le peuple espagnol voudrait « pendre par les pieds » du Premier ministre Sánchez. Dans une interview ultérieure accordée à Telecinco, Abascal a déclaré qu’il n’avait fait « aucune sorte de menace » à Sánchez mais qu’il avait « utilisé une expression familière », typique du castillan et qu’il n’avait donc « rien à excuser ».

En savoir plus

Salvini : Abascal ? Libre à chacun d’inviter qui il veut

Peu avant le discours d’Abascal, le vice-Premier ministre Matteo Salvini s’était exprimé, interrogé en marge de l’événement, sur l’invitation adressée au leader de Vox malgré ses propos sur Pedro Sánchez. « Chacun est libre d’inviter qui il veut, j’ai été jugé pour avoir invité Marine Le Pen, Afd. Je compte sur le centre-droit uni en Europe, qui renverra la gauche, qui est la ruine de l’Europe. Soros et la gauche sont la ruine de notre continent. C’est pourquoi tous ceux qui représentent une alternative sont les bienvenus, d’Abascal à Le Pen, de Wilders à l’Afd. »



ttn-fr-11