Selon une enquête récente, seulement 20 % des personnes qui commencent un cours de psychothérapie et signalent des problèmes liés au monde du travail reçoivent un diagnostic correspondant. Mais pourquoi avons-nous souvent tendance à considérer le travail comme la cause de notre mal-être ? Et quelles sont les perturbations qui peuvent au contraire se cacher derrière ce qui est considéré comme un problème causé par la sphère professionnelle ? Les réponses du psychothérapeute

Une enquête montre que 80 % des patients qui entament une psychothérapie et signalent des difficultés liées au travail ne reçoivent pas de diagnostic de confirmation. Autrement dit, le mal-être a une origine psychologique différente. Simplement le bureau, qui est l’endroit où nous passons la majeure partie de notre temps (environ 60 000 heures de notre vie), nous soumet à une forte pression. Il « agit comme un déclencheur" pour d’autres difficultés psychologiques

« Il ne m’écoute que parce que je le paie », « Si je m’ouvre, qui sait ce que je vais découvrir », "J’ai besoin de vacances, pas de quelqu’un qui m’écoute". Ou encore « Mais bien sûr, je ne suis pas fou ! ». Ou: "Même si je le voulais, je ne pourrais pas changer". Ce sont là quelques-uns des nombreux clichés encore répandus sur la psychothérapie. Danila De Stefano, PDG et fondatrice d’Unobravo, explique pourquoi cela vaut vraiment la peine de les enlever les unes après les autres