Il y a plus de cent mille jeunes âgés de 15 à 16 ans qui vivent dans notre pays dans des conditions de grave privation matérielle et n’espèrent pas d’amélioration de leur situation. Mais les plus découragées sont les filles : quel que soit le contexte dans lequel elles grandissent, elles ont des attentes plus élevées que leurs pairs concernant leurs études, mais des attentes très faibles quant à leur avenir dans le monde du travail.

Réalisée par Ipsos pour ActionAid auprès d’un échantillon représentatif de jeunes âgés de 14 à 19 ans, l’enquête « Les jeunes et la violence entre pairs » révèle une grande confusion chez les adolescents sur ce qui peut être considéré comme une violence sexuelle. Pour 4 jeunes sur 5, une femme peut éviter les rapports sexuels si elle n’en a vraiment pas envie. Une personne sur cinq pense que les filles peuvent provoquer des violences sexuelles si elles affichent des vêtements ou un comportement provocateur. Et près d’une personne sur trois déclare que de nombreuses personnes qui s’identifient comme non binaires/fluides/trans ne font que suivre une tendance actuelle. Cependant, les adolescents italiens s’accordent sur ceux qui commettent des actes de violence dans notre pays. Garçons, surtout en groupe