De la dénonciation des violences masculines, reconnues comme violation des droits de l’homme par la Convention d’Istanbul, à la protection de ceux qui trouvent le courage de dénoncer, prévue par le Code rouge. Du droit de choisir de poursuivre une grossesse ou d’avorter, garanti par la loi 194, à l’égalité salariale inscrite dans la Constitution. Si une campagne sociale sur les droits des femmes est nécessaire, malgré l’existence de lois ad hoc, cela signifie que ces lois ne sont pas pleinement respectées. Que dans la société les femmes doivent encore faire face à des situations dans lesquelles leur parole est remise en question, dans lesquelles elles doivent se battre pour être protégées, dans lesquelles elles ne sont pas libres

Même en prison, les femmes subissent le poids d’un système calqué sur les spécificités masculines. C’est ce qui ressort du premier rapport sur les femmes détenues "Du côté d’Antigone". Voici les 10 propositions de l’association pour une prison (plus) amie des femmes, du dépistage psychologique pour détecter tout abus de serviettes hygiéniques dans les chambres