Né récemment, abandonné le matin de Pâques dans le berceau pour la vie de la polyclinique de Milan, Enea est entouré ces jours-ci d’une énorme clameur médiatique. Il y a ceux qui veulent l’adopter et ceux qui jugent la mère pour le choix de "l’abandonner". Qui les dit "revenir" (Ezio Greggio, présentateur TV) et qui les dit "Merci" (Luca Trapanese, père adoptif d’une fille trisomique)

Pour les étudiants de l’Université La Sapienza de Rome, la question de l’égalité des chances ne se pose plus. Elles jugent normal de partager la garde des enfants, les courses et le ménage de la maison, s’offrant pour un emploi de mécanicienne pour les femmes ou de baby-sitter pour les hommes. Ou compter sur le leadership féminin. Mais dans la famille et dans la société…