Elle avait 19 ans, elle était mannequin et – comme tout le monde – elle lissait ses cheveux, compressant son identité noire dans les grilles des canons occidentaux. S’arrêter l’a transformée en une rivière déchaînée. Un fleuve qui, au fil de son parcours, bouleverse les règles de représentation dans la publicité et au cinéma. L’agence artistique Wariboko est sa création : «Mais j’ai hâte qu’elle remplisse son objectif»