Les syndicats pénitentiaires ont indiqué avoir eu jeudi une concertation « constructive » avec le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) et le secrétaire d’Etat chargé de la Régie des Bâtiments Mathieu Michel (MR). Reste à savoir quel sera l’impact des mesures annoncées.
Les syndicats pénitentiaires ont passé deux heures ensemble avec Van Quickenborne et Michel. Selon les syndicats, la discussion a porté, entre autres, sur la mise en œuvre de peines courtes, dont ils craignent qu’elles ne fassent qu’aggraver la surpopulation. Mais Van Quickenborne veut éviter cela, entre autres, en faisant enregistrer les détenus dans une maison de détention et non dans des prisons traditionnelles. Une telle maison de détention est une institution à petite échelle où les condamnés à de courtes peines peuvent purger leur peine.
Par ailleurs, le ministre de la Justice a également promis 324 places en psychiatrie ordinaire, ce qui devrait garantir une meilleure sortie des centres psychiatriques médico-légaux existants.
Constructif
Les syndicats sont satisfaits et affirment que les consultations ont été constructives. « Le ministre a été à l’écoute de nos propositions », a déclaré le syndicaliste de l’ACV Alain Blancke. Ces propositions devraient alléger la pression sur les prisons à court terme.
Au début de cette semaine, une grève de 48 heures a eu lieu dans cette ville pour protester contre le problème pressant de la surpopulation. « C’est dommage que nous ayons dû organiser une telle action, mais il est positif que le ministre soit venu s’asseoir autour de la table », déclare Robby De Kaey de l’ACOD AMiO.
« Maintenant, nous devons attendre et voir quel sera l’impact des choses qui ont été annoncées », a déclaré De Kaey. «Les mesures seront évaluées régulièrement», déclare Blancke. Une première séance de retour d’expérience avec les syndicats serait à l’ordre du jour début novembre.
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