Syndicat : « Interdire les vols de nuit mettrait en danger 14 000 emplois »

Gilkinet a proposé vendredi dernier un plan pour réduire les nuisances sonores autour de Brussels Airport et donner plus de tranquillité aux riverains. Entre autres, le ministre prône une interdiction totale des vols de nuit (entre 23 heures et 6 heures du matin) à partir d’octobre 2024. Selon lui, le bruit devrait diminuer le matin et le soir. La proposition a immédiatement suscité de nombreuses critiques, y compris au sein du secteur de l’aviation et d’autres partis politiques.

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BTB, un syndicat pour le personnel d’assistance en escale et les travailleurs de la logistique autour de l’aéroport, n’est pas non plus d’accord avec la proposition de Gilkinet. Le syndicat souligne l’importance de l’aéroport en tant que pôle économique. Les vols de nuit en sont une «partie essentielle», semble-t-il. Une « interdiction irréfléchie » n’est pas la solution pour répondre aux préoccupations concernant le bruit et l’impact environnemental, a déclaré le syndicat.

« L’annulation des vols de nuit et la gestion frivole du rôle de l’aéroport national mettent en péril 14 000 emplois. En tant que syndicat, nous sommes ouverts à des discussions constructives sur la réduction des nuisances sonores et de l’impact environnemental, mais interdire unilatéralement les vols de nuit n’est pas la bonne approche », déclare Frank Moreels, président du BTB. Le syndicat dénonce également les « jeux communautaires » et trouve la proposition « provocatrice » en pleine saison des fêtes.



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