Si les partis extrémistes gagnent du terrain au sein du gouvernement fédéral, ils pourraient relativement facilement éliminer la Cour constitutionnelle fédérale en tant qu’autorité centrale de contrôle.
Source : dpa
Nous partageons les inquiétudes concernant l’influence des partis politiques sur le pouvoir judiciaire et en particulier sur la Cour constitutionnelle fédérale.
Andrea Lindholz, CSU
Fechner : Les changements juridiques sont meilleurs avec une majorité des deux tiers
Le directeur parlementaire du groupe parlementaire SPD, Johannes Fechner, a déclaré au « Welt am Sonntag » qu’une modification de la loi sur la Cour constitutionnelle fédérale devrait désormais exiger une majorité des deux tiers au lieu d’une majorité simple.
Fechner a évoqué, entre autres choses, la Pologne, où l’on a constaté avec quelle rapidité une cour constitutionnelle pouvait être paralysée.
La modification de la Loi fondamentale nécessite une majorité des deux tiers, ce que ne possèdent pas les factions gouvernementales seules.
Von Notz : l’Union, une force politique décisive
Le député Vert Konstantin von Notz s’est donc adressé à l’Union. « Il est nécessaire et juste de discuter rapidement et de décider comment nous pouvons mieux protéger la Cour constitutionnelle fédérale, qui est extrêmement importante pour notre démocratie », a déclaré von Notz à la rédaction allemande (RND/mardi).
Il est important d’inclure dès le début pleinement la CDU et la CSU dans les délibérations.
Konstantin von Notz, député des Verts
L’Union, en tant que plus grande faction d’opposition au sein du gouvernement fédéral et avec ses responsabilités dans de nombreux Länder, est « une force politique très décisive pour le succès de ce processus ».
Faeser : l’AfD veut détruire la démocratie de l’intérieur
Les forces autoritaires veulent détruire la démocratie et l’État de droit de l’intérieur en s’attaquant au système judiciaire indépendant et aux institutions démocratiques.
Nancy Faeser, ministre fédérale de l’Intérieur
Cela a également été constaté récemment dans les pays européens voisins, a déclaré le politicien du SPD aux journaux Funke. « Le fait que cette question soit aujourd’hui débattue au Bundestag, dans le monde universitaire et dans l’opinion publique montre que nombreux sont ceux qui ont pris conscience des dangers qui pèsent sur notre démocratie. »
Source: dpa