Sven Pichal restera en prison au moins deux semaines : le parquet fera appel de la décision du tribunal

Ce matin, la chambre du conseil a décidé de placer Sven Pichal sous surveillance électronique, donc un bracelet à la cheville. Le parquet annonce désormais qu’il fera appel de la décision de la chambre du conseil. La chambre d’accusation d’Anvers doit désormais rendre une décision dans un délai de quinze jours. Pichal, quant à lui, reste détenu en prison.

Comme dans toute enquête pénale, le tribunal doit évaluer si l’arrestation est nécessaire à la poursuite de l’enquête. Cela prend en compte le risque de fuite ou d’influence sur d’autres suspects ou témoins. Le traitement s’est déroulé à huis clos.

Ce matin, la chambre du conseil a pris connaissance d’une déclaration du juge d’instruction qui a fait arrêter Pichal. Puis ses avocats ont pris la parole. Les avocats pénalistes Walter Damen et Davina Simons avaient précédemment annoncé dans un communiqué de presse que Pichal était prêt à « être soigné ». Ils ont probablement demandé au tribunal de libérer leur client sous certaines conditions. Cela peut se faire avec un bracelet électronique à la cheville, éventuellement combiné à une prise en charge psychologique ou à une admission en institution.

Vers 10h25, les avocats Walter Damen et Davina Simons sont arrivés au palais de justice. Il a été demandé aux médias de rester à l’écart de l’aile D, où se trouve la salle du conseil.

Damen a répété avant l’audience qu’il ne ferait aucun commentaire pour le moment. La séance a duré plus d’une demi-heure, ce qui est très long. Ensuite, Walter Damen et Davina Simons ont quitté la salle du conseil sans un mot d’explication. Ils se sont rendus très résolument dans les locaux de l’Ordre des Avocats.

Cinq enquêtes judiciaires

Le parquet d’Anvers a annoncé qu’au total cinq enquêtes judiciaires sont en cours pour diffusion et possession d’images d’abus sexuels sur mineurs. Le bal a commencé après qu’une personne a déposé une plainte auprès de la police d’Anvers en août. “Le soir même, un juge d’instruction a été nommé en raison de la gravité des faits, de la nécessité de rassembler des preuves et de l’énorme impact de ces faits sur les victimes”, a indiqué le parquet dans un communiqué. « Chaque image d’un enfant est celle d’un enfant qui a été maltraité. »

Dans les jours suivants, un premier suspect est arrêté. Le 14 août, l’Anversois de 34 ans a également été arrêté par le juge d’instruction. Quatre autres suspects ont ensuite été arrêtés : des hommes âgés de 35, 39, 42 et 44 ans, tous originaires d’Anvers, dont Sven Pichal.

L’un des trois, l’homme de 39 ans, a été autorisé à s’en débarrasser après interrogatoire. L’homme de 42 ans a été libéré sous conditions. Ils sont seulement soupçonnés de posséder de telles images.

Sven Pichal et l’homme de 35 ans ont été arrêtés vendredi 25 août pour détention et diffusion des images. La chambre du conseil a décidé aujourd’hui de placer les deux suspects sous surveillance électronique, mais le parquet fait donc appel de cette décision. Un psychiatre examinera les quatre suspects.



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