Suspect de meurtre à l’arme blanche à Driehuis : "C’était de la légitime défense"

Le meurtre à l’arme blanche commis à Driehuis en septembre dernier était un acte de légitime défense, a déclaré aujourd’hui le suspect de Hoofddorp (21 ans) devant le tribunal de Haarlem. Mais le ministère public a une interprétation différente. Pour la première fois, il était question d’un trafic de drogue. La salle d’audience était très fréquentée, avec la famille et les amis de la victime et du suspect.

Le lundi matin 11 septembre, Driehuis, habituellement endormi, a été surpris par un coup de couteau brutal. Un homme (24 ans) a été poignardé à son domicile, a trébuché dehors et est tombé dans l’allée.

Un groupe d’étudiants de l’Ichthus College s’assoit à 100 mètres sur la pelouse et voit tout cela se produire. Le suspect s’enfuit sous leurs yeux. Plus tard, il s’avère qu’au moins deux autres compagnons l’attendent dans une voiture.

Aujourd’hui avait lieu la deuxième audience préliminaire du procès. Contrairement à la première fois, le suspect Frits D. de Hoofddorp était présent aujourd’hui. Il a déjà avoué le meurtre: c’était de la légitime défense, dit-il alors.

La tension était palpable dans la salle et davantage de policiers étaient présents que d’habitude pour maintenir à l’écart les familles et les amis des deux parties.

Récupérer de l’argent pour un trafic de drogue

L’avocat de D. a révélé aujourd’hui une partie de son histoire. Le suspect et la victime seraient tous deux impliqués dans un trafic de drogue, avec d’autres. D. a dû collecter de l’argent à Driehuis le 11 septembre.

L’homme de Threehuizen aurait ouvert la porte en slip le matin, après quoi les deux hommes se seraient rendus dans sa chambre. Selon l’avocat de D., l’habitant de Driehuizen avait le sentiment d’être en difficulté : « Mon client a vu le désespoir dans les yeux de la victime. »

Une bagarre s’est alors ensuivie, au cours de laquelle le suspect aurait poignardé l’habitant de Driehuizen. L’avocat : « Mon client trouve ce qui s’est passé terrible. Ce n’était pas son intention. »

Mais selon le ministère public, les recherches révèlent quelque chose de complètement différent : à savoir que la victime dormait encore lorsqu’elle a été poignardée dans son lit. On ne sait toujours pas comment le suspect est entré.

« Il n’était pas obligé d’être là »

De plus, le procureur fait peu de cas de l’argument de légitime défense de D. Le policier : « Le suspect a parlé d’un couteau, s’est rendu dans une maison à laquelle il n’appartenait pas et a utilisé un couteau. Il n’était pas obligé d’être là. Il Je ne peux pas me plaindre d’une petite pièce dont il n’a pas pu s’échapper, c’est une situation dans laquelle il s’est mis.

L’un des co-suspects de D. sera bientôt présent pour la première fois au tribunal lors d’une audience introductive. D. serait lui a remis des objets volés. Il s’est avéré aujourd’hui que le dossier de l’autre personne a été rejeté.

La prochaine audience préliminaire de ce suspect aura lieu le 22 avril. On ne sait pas quand le fond de l’affaire sera entendu.



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