Suspect de meurtre à Dixmude dans des chaussures étroites en raison d’une analyse de piste de poudre à canon


Suspect de meurtre à Dixmude dans des chaussures étroites en raison d’une analyse de piste de poudre à canon

Le département Veurne du parquet de Flandre occidentale ne communiquera pas sur les résultats de l’analyse des traces de poudre à canon.

Les faits se sont déroulés dimanche soir, 17 juillet, le long de l’IJzerdijk à Stuivekenskerke, une sous-commune de Dixmude. Un homme de 28 ans de Koekelare a été retrouvé abattu à côté de sa moto. Les secours ont tenté de le réanimer, mais pour Ilir S., toute aide est arrivée trop tard. Au total, douze douilles ont été retrouvées au sol. Selon le parquet, la victime a été frappée au moins six fois, principalement au niveau de la poitrine.

Les enquêteurs ont rapidement repéré le beau-père de S. comme suspect. Après tout, le véhicule de Stéphane V. a été remarqué à proximité. Lors de son premier interrogatoire, le suspect a immédiatement admis qu’il était bien présent le long de l’IJzerdijk. Il a même déclaré s’être disputé avec son gendre, avec qui il ne s’entendait pas bien. Le Nieuwpoortenaar, cependant, nie formellement avoir quoi que ce soit à voir avec le meurtre. La défense a noté qu’Ilir S. lui-même aurait insisté ce soir-là pour se rencontrer.

Dès le début de l’enquête, la défense a souligné l’importance de l’analyse des traces de poudre à canon. Or, le rapport du NICC (Institut national de criminalistique et de criminologie) a montré que des traces de poudre à canon ont été retrouvées sur les mains et dans la voiture du suspect. Son avocat Bram Elyn veut maintenant poser des questions supplémentaires aux experts. Par exemple, des marques de poudre à canon ont été principalement trouvées sur sa main gauche, alors que V. est droitier.

Un récent réexamen par la police a été difficile, si bien que le quinquagénaire n’a pas encore été confronté aux nouvelles découvertes. Il pourrait être interrogé à nouveau prochainement. Son arrestation a déjà été prolongée de deux mois par la chambre du conseil de Veurne mardi matin. La défense n’a pas fait pression pour une libération conditionnelle cette fois.

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