Sur Sky Cinema Due et Netflix un film documentaire sur les oeuvres et la vie de Massimo Troisi à travers le témoignage de divers artistes, dont la scénariste Anna Pavignano


POUR 70 ans depuis sa naissance, Mario Martone célèbre Massimo Troisi dans le docufilm Quelqu’un là-bas m’aimediffusé ce soir à 21h15 sur Sky Cinema Due et en streaming sur MAINTENANT. Il est également diffusé simultanément sur Sky Documentaries et est également disponible sur Sky Documentaries à partir d’aujourd’hui Netflix.

Le 6 janvier arrive

Quelqu’un là-bas m’aimel’intrigue du film documentaire

Quelqu’un là-bas m’aime est une histoire tous azimuts, qui veut dresser un portrait aussi complet que possible de l’acteur napolitain, disparu le 4 juin 1994. C’est un voyage dans le monde de Troisi, du point de vue de Martone. Une exploration qui emmène les téléspectateurs à travers la carrière et la vie de l’acteurDu début à la fin. En arrière-plan, Naples, la ville des deux, un facteur essentiel dans la figure de Massimo Troisi.

Le docufilm alterne des scènes de ses films en tant qu’acteur ou réalisateur avec des interviews de quelques visages du cinéma italien. Des artistes qui ne l’ont pas connu, mais qui ont été influencés par son travail et qui souhaitent apporter un témoignage. Entre ceux-ci, Ficarra et Picone, Francesco Piccolo et Paolo Sorrentino.

Encore une fois, la mémoire du critique Goffredo Fofi et de Michael Radford et Roberto Perpignani, respectivement réalisateur et monteur du film Le facteur. Le casting est complété par Federico ChiacchiariValeria Pezza, Demetrio Salvi, Mario Spada et aussi deux acteurs de The Jackal, Fabio Balsamo et Aurora Leone.

Ficarra et Picone avec Mario Martone, réalisateur de Là-bas quelqu’un m’aime ». (Ciel)

Dans le docufilm, également la scénariste Anna Pavignano

Quelqu’un là-bas m’aime il donne également la parole à Anna Pavignano, la scénariste qui a eu un partenariat professionnel avec Troisi qui a duré de 1981 à 1994. je recommence à trois, Désolé pour le retard, Les voies du Seigneur sont terminées, Je pensais que c’était de l’amour… à la place c’était un buggyles films signés jusqu’en 1991.

Puis ce fut au tour de Le facteurpublié à titre posthume en 1994. Avec ce film, il a obtenu une nomination aux Oscars 1996 dans la catégorie du meilleur scénario adapté, avec Michael Radford, Furio Scarpelli, Giacomo Scarpelli et Massimo Troisi. Aussi, il a joué dans Désolé pour le retard.

Dans le film documentaire Martone la rencontre pour révéler au public la genèse des processus créatifs qui ont donné naissance à la cinématographie de l’acteur et réalisateur napolitain. ET le voyage devient encore plus profond, grâce à de précieux matériaux inédits à la disposition du public, ainsi que des témoignages personnels. En fait, les deux ont également été liés de manière romantique pendant huit ans.

La scénariste Anna Pavignano dans « Quelqu’un m’aime là-bas ». (Ciel)

Son souvenir personnel de Troisi a donc également trouvé sa place dans A partir de demain je me lève tardsorti en 2009. C’est un roman autobiographique dans lequel il raconte leur histoire d’amour en l’adaptant au présent. L’imaginer, c’est-à-dire encore vivant.

Massimo Troisi, protagoniste du docufilm « Quelqu’un m’aime là-bas ». (Ciel)

Mario Martone : « Quelqu’un m’aime là-bas »

Invité de Quel temps fait-il à l’occasion de la présentation au Festival de Berlin, Mario Martone a déclaré : « Je l’ai rencontré en 92 et une grande amitié est née. Il y avait l’idée de faire un film ensemble. Maudit destin qui nous l’a arraché. Des années plus tard pour moi ce documentaire a été l’occasion de faire le film avec Massimo que je n’ai pas pu faire. Je veux le porter à l’écran. »

Concernant son jugement sur Troisi, il explique : «J’ai adoré le réalisateur Massimo Troisi. Je l’aimais évidemment en tant qu’acteur, en tant que comédien, mais c’était son regret qu’il n’ait pas été noté en tant que réalisateur. Alors j’ai voulu le dire en ces termes ». Là encore, il fait allusion à un parallélisme avec François Truffaut.

« Ses films sont centrés sur l’amour, thème dominant de la Nouvelle Vague, et sur la politique ». Soulignez également que son langage cinématographique « est libre. Il a des temps lents, puis accélère, et est une surprise cinématographique continue, toujours rigoureuse. Et à mon avis cette liberté était la Nouvelle Vague».

Encore, « C’était révolutionnaire. Je ne sais pas combien de personnes ça a changé leur vie, ça leur a donné de la force en montrant leur fragilité et les gens s’y sont identifiés ». Et justement sur la fragilité il ajoute : « Cette fragilité était un trait humain qui explosait à l’écran. Il a réussi à devenir très fort et avait de grandes compétences en communication. Inventer une façon de parler, un phrasé unique. L’autre artiste qui avait un phrasé unique est Edoardo De Filippo. Le temps change, tout change et Massimo redécouvre les grands thèmes de la tradition artistique napolitaine et les projette dans le futur».

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13