Sur Rai 2, trois enfants de membres de la mafia se rebellent contre leurs pères. Rires et paradoxes garantis


ÀIl est joyeux, drôle, parfois même hilarant L’école de la mafiale film qu’il propose ce soir Rai 2 en avant-première télévisée à 21h20. Très pop le casting avec Emilio Solfrizzi, Paolo Calabresi, Paola Minaccioni, Tony Sperandeo et le jeune Giuseppe Maggio dans lequel une très belle se démarque Nino Frassica.

Le film projette le spectateur dans un réalité paradoxaledans lequel dei Chefs de la mafia new-yorkaise ils sont aux prises avec des dieux enfants rebelles, qu’ils ne veulent tout simplement pas être mafieux. Ainsi, les pères mafieux envoient leurs enfants chercher cours mafieuxcomme s’il s’agissait d’une véritable école qui enseigne, cependant, l’illégalité criminelle la plus violente. Les rires (mais aussi les reflets) sont garantis.

L’école de la mafia: la parcelle

Nous sommes dans le New York d’aujourd’hui. Frankie (Tony Sperandeo) est le patron des patrons, ultra craint et super respecté. Soudain, il meurt d’un accident banal (chute du pont de Brooklyn, suivi de son chien). Les autres familles de la mafia italo-américaine sont en émoi, elles s’alarment car elles n’étaient pas prêtes pour l’après-Frankie. Ils se réunissent pour décider rapidement des développements futurs. C’est à propos de Donato Cavallo (Emilio Solfrizzi), Vito Masseria (Paolo Calabresi) et Primo Di Maggio (Fabrizio Ferracane), d’autres patrons de la mafia, qui signent un nouveau pacte.

Cependant, ils se rendent vite compte que toute alliance sera de courte durée car la leur filsc’est-à-dire ceux qui devraient être la nouvelle génération de la mafia, n’ont pas l’intention de continuer la « Carrière criminelle » des parents et, entre autres, ils n’ont même pas envie de le faire.

Nino Frassica et Paola Minaccioni. (07 Répartition)

Des enfants qui ne veulent pas être mafieux, envoyés pour « répéter »

Les enfants des chefs mafieux ont grandi de nos jours, ont des aspirations et des talents très différents de ceux de leurs pères. C’est à propos de Tony Masséria (Michèle Ragno) ce enseigne la danse et est fluide. De Nick Di Maggio (Giuseppe Maggio) qui fait le chanteur de rock et s’apprête à entrer dans Le spectacle de talents le plus célèbre d’Amérique. Et de Joe Cavallo (Guglielmo Poggi) qui signifie en fait devenir policier.

Que faire pour être sûr que les enfants puissent perpétuer la « tradition » familiale ? Les pères n’ont aucun doute : la seule solution est de les envoyer à « L’école mafieuse ». Et le seul professeur qui peut vraiment les former est en Sicile, il est Monsieur Tc’est-à-dire Turi ‘U Appicciaturi (Nino Frassica). Donc je trois patrons kidnappent leurs enfants et expédiez-les à Palermeoù il les attend Touri avec Sauf ‘Ô Suisse (Maurizio Lombardi) et sa femme carmela (Paola Minaccioni), véritable chef de maison.

Giuseppe Maggio. (01 Répartition)

A ce stade, pour le trois enfants decommence une une « formation » exaltante fait de réveils avec douches froidesleçons basées sur « Respectez la mafia », coups de feu (dont les garçons tirent des bêtises, cependant), e des gestes qui sont des rituels à accomplir (par exemple le baiser mafieux qui pourtant Tony, genre fluide, pris pour un baiser, vrai avec la langue). Et quand ils font face à un test pratique, les trois enfants deils ne font que combiner difficulté (ils demandent de l’argent de protection à l’un, mais ils brûlent la voiture de l’autre). Bref, c’est une catastrophe. Au final, les garçons, marre, se rebellent et les rebondissements ne manquent pas.

Beaucoup de rires (mais d’amour)

Doit-on hériter du « métier » de mafieux ? Oui, parce qu’être mafieux, finalement, dans la mentalité mafieuse, c’est un « métier » comme n’importe quel autre. En effet, ça l’est « Le travail, parce que « sortir » n’est pas possible. Et dans la mentalité italienne (de la mafia sicilienne sur laquelle se fonde celle italo-américaine), les métiers sont hérités.

D’où l’attitude moderne de ces trois enfants de, ce ils se rebellent contre leur destin mafieuxest profondément révolutionnaire. L’école de la mafiaavec un do léger et ironique, par conséquent, se présente comme l’un des différents films qui combattent la mentalité mafieuse. Il le fait à sa manière, c’est-à-dire au son du rire, qui dans ce cas sonne amer.

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