Sur Rai 2, sur la première télé, il y a Copperman, une cinecomic toute italienne : une fable moderne à mi-chemin entre Forrest Gump et Il l’appelait Jeeg Robot


LLuca Argentero portant le costume d’un super-héros atypique dans le film Cuivre (2019), en prime time ce soir sur Raï 2. Nous ne sommes pas du côté des Cinécomics américains débordant d’effets spéciaux. Le film de Éros Puglielli mêle les aspirations d’un enfant qui se croit un super-héros (même à l’âge adulte) et son désir d’appartenir au monde « normal », malgré un retard mental.

L’armure qu’il porte Anselmo, alias Copperman, il sert plus à se protéger. Puglielli en fait un fable délicat dans lequel il se mêle réalité et bande dessinée,

Cuivre: la parcelle

Anselme est un enfant qui a un trouble cognitif et grandit avec une fascination pour les héros Marvel. Aussi parce que le maman (Galatea Randi) pour masquer la fuite de son père, lui dit qu’il est parti en mission pour sauver le monde. Et notre Anselmo aussi grandit avec cet héritage

Même à l’âge adulte (Luca Argentero) conserve la pureté de enfant et se transforme en Cuivrecomplet avec une armure qui rappelle un peu celle du premier Homme de fer. Le construire, c’est Silvanola pays forgeron (Tommaso Ragno), en utilisant des déchets tels que des pièces électriques, des tricycles et des roues à moteur. Un costume adapté pour le protéger de ceux qui ne le regardent pas favorablement.

Cuivre observe la réalité d’une manière différente des autres et devra se heurter à ceux qui ne peuvent tout simplement pas la supporter et avec elle la méchanceté humaine. Mais il continue obstinément à regarder le monde comme un conte de fées et n’arrête pas de faire confiance aux gens. Le seul à le voir pour ce qu’il est, sans filtres c’est Titi (Antonia Truppo) l’amie de toujours, la petite fille puis la femme envers qui Anselmo a des sentiments.

Un super-héros atypique

Cuivre est un super-héros tendre cœur qui en quelque sorte se souvient Forrest Gump, surtout dans l’attitude qu’il a envers les autres. Peu importe qu’on le traite d’arriéré, il poursuit sa mission dans le pays : sauver ceux qui sont en dangerou du moins ceux qui le croient.

Les références sont au film de Robert Zemeckismais aussi au cinéma du dessinateur japonais Miyazaki et ad Homme de fernotamment pour l’armure qui rappelle celle réalisée par Tony Stark dans le premier chapitre de la saga. Luca Argentero il a décrit le film comme « un conte de fées contemporain, amusant et coloré et avec quelques colorants action. Une opportunité que j’attendais depuis une vie ». Dommage qu’il n’ait pas atteint le box-office.

Lucas Argentero.

Copperman et les autres super-héros Made in Italy

Copperman est l’un des rares cinecomics Italiens. Les titres se comptent sur les doigts d’une main. Le succès de Ils l’appelaient Jeeg Robotde Gabriel Mainetti, puis vint l’expérience de Gabriele Salvatores avec les deux chapitres de Le garçon invisible et le film de Puglielli. Enfin Paniquertoujours par Mainetti. Un film qui a remporté des prix, six d’entre eux, jusqu’aux derniers David de Donatello mais qui, à cause du Covid, n’a pas obtenu les revenus espérés.

La certitude demeure que même en Italie, il est possible de réaliser cinématique. Nous n’aurons pas le des budgets fantasmagoriques quelques amis américains, mais nous ne manquons pas d’idées et d’artisans. Pensons aux récents candidats à la oscar pour la composition du film Pinocchio de Matteo Garrone. Cela vaut donc aussi la peine d’emprunter cette voie, potentiellement capable d’attirer le public vers les salles. J’attends avec impatience la suite de Ils l’appelaient Jeeg Robot.

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