Sur Rai 2, l’un des infanticides les plus infâmes de l’actualité


P.rosegue le cycle en prime time sur Rai 2 Crimes dans la familleune série documentaire en trois parties qui reconstitue certaines des affaires criminelles les plus discutées de ces dernières années. Ce soir le crime de la petite Lorys Stival sera retracéun garçon de 8 ans qui a été (de manière incompréhensible) tué par sa mère Véronique Panarello en 2014.

Crimes dans la famille. L’affaire Lorys Stivalles docu-séries

Réalisé par Stefano Nazzijournaliste et auteur très suivi de podcasts dédiés à l’actualité policière, le documentaire s’ouvre sur Santa Croce Camerina, petite ville dans la province de Raguse où vivaient en 2014 Veronica Panarello, son mari Davide Stival et leurs deux enfants Lorys et Diego (apparemment heureux).

Et où en début d’après-midi du 29 novembre Veronica se rend au commissariat pour déposer une plainte pour personne disparue. Son fils aîné, Lorys, 8 ans, est introuvable. Elle prétend l’avoir accompagné à l’école mais qu’elle ne l’a pas vu sortir lorsqu’elle est allée le chercher. Les enseignants nient cependant la présence de l’enfant dans l’institut.

En attendant un chasseur appelle la police : il a retrouvé le corps d’un enfant dans un fossé de drainage à l’extrême périphérie de Santa Croce Camerina. C’est en fait Lorys.

Veronica Panarello sur une photo tirée de son profil Facebook. (POIGNÉE)

L’arrestation de Veronica Panarello

Environ une semaine après la découverte du corps, maman Veronica fait l’objet d’une enquête de police pour meurtre et dissimulation de corps. D’après l’autopsie Lorys il serait mort entre 8h30 et 22h par strangulation via attaches de câble de plastique. En même temps, grâce à caméras de surveillance présent à proximité de la maison Stival, il s’avère que la femme a quitté la porte d’entrée avec ses deux enfants et quelques instants plus tard, Lorys est revenue seule. Suivi plus tard par la mère. Pour la police, il n’y a aucun doute : la coupable est Veronica.

Depuis presque un an, la femme continue de se déclarer complètement étrangère à l’incident, pour réitérer qu’il avait laissé son fils près de l’école ce jour-là. Ce n’est qu’après de longs mois d’emprisonnement, Veronica fait les premiers aveux, déclarant que, alors qu’elle était en train de laver du linge dans la salle de bain, son fils, en jouant avec les serre-câbles d’un électricien, s’est étranglé. puis il change encore son histoire, pointant cette fois du doigt son grand-père paternel Andrea Stival.

Veronica Panarello au tribunal. (POIGNÉE)

Veronica rapporte qu’elle s’est amusée une relation clandestine avec son beau-père, et que Lorys aurait découvert et menacé de tout raconter à son père Davide. C’est pour cette raison que son grand-père l’aurait tué. Une version qui ne convainc pas les enquêteurs. Le 17 octobre 2016, à l’issue d’un procès dramatique, Veronica Panarello a été condamnée à 30 ans de prison pour meurtre.

Le prochain épisode de Crimes dans la famille

Le dernier rendez-vous du cycle documentaire est consacré à l’incroyable histoire qui concerne protagoniste Ferdinando Carretta. Garçon de la province de Parme qui à l’âge de 27 ans (nous sommes en 1989) il a tué son père, sa mère et son petit frère. Carretta s’est enfuie au Royaume-Uni pendant quelques mois vit tranquillement à Londres depuis une dizaine d’années, jusqu’à ce qu’un équipage du programme Qui a vu ? il se rend dans la capitale anglaise pour l’interroger et lui demander s’il souhaite lancer un appel pour poursuivre les investigations.

Quand la troupe conduisait par le journaliste Giuseppe Rinaldi arrive chez Carretta, voici la surprise : l’homme avoue franchement qu’il a exterminé sa famille. Et sans mâcher ses mots, il dit : « Je tenais cette arme à feu et J’ai tiré sur mes parents et mon frère». Ramené en Italie, il passe en jugement déclaré incapable de comprendre et de volonté et condamné à la détention dans une prison psychiatrique judiciaire. Ferdinando Carretta a retrouvé la liberté en 2015 décédé en mai 2023 à Forlì.

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