Sur la régie Pnrr le nœud des surcoûts : pas de fonds sur 2023


La première salle de contrôle sur le Pnrr du gouvernement Meloni se réunit au Palazzo Chigi le jour où arrive l’accréditation communautaire de la deuxième tranche, après le dernier feu vert technique. Les 11 milliards de prêts et 10 milliards de subventions, souligne le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti qui est aussi le seul représentant du gouvernement Draghi « promu » au nouvel exécutif, sont « la démonstration concrète que nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour atteindre cette étape, et nous continuerons à agir avec la même détermination et le même sérieux jusqu’à ce que l’objectif final soit atteint ».

Le nœud de surcoût et les répercussions sur les appels d’offres de 2023

Mais si le passé récent sourit, le futur proche soulève des inconnues. A commencer par la question des surcoûts liés à l’inflation qui vont également peser sur les appels d’offres de 2023.

La question a été soulevée notamment par les administrateurs locaux, qui verront l’essentiel des récompenses l’année prochaine. Mais comme l’ont rapporté plus d’un participant à la réunion qui s’est déroulée dans l’après-midi du mardi 8 novembre, la réponse du titulaire du compte a été claire : pour le moment les soldes de la manœuvre ne laissent pas de place à une réponse même pour 2023 de le fonds a activé l’année de quête pour compenser les augmentations de prix. Et une alternative peut être représentée par la recherche de ressources au sein même du PNRR, avec une remise à plat de projets qui ne s’avèrent pas tout à fait indispensables ou réalisables.

Melons : « Il faut une approche pragmatique »

« Nous avons besoin d’une approche pragmatique et non idéologique », a expliqué le Premier ministre Meloni, soulignant l’intention de doter la salle de contrôle d’un calendrier plus dense et « systématique » que celui suivi ces derniers mois, et divisé en réunions plénières ou sectorielles selon les les cas.

La coordination de la salle de contrôle est en charge

Elle sera coordonnée par Raffaele Fitto, qui dispose de la délégation du Pnrr aux côtés de celles chargées des Affaires européennes et de la Cohésion territoriale. Mais tous les ministres ont été invités à « toujours être présents », avec « un effort supplémentaire », pour que « chacun prenne le NRRR en priorité ». Parce que le PNRR, selon les mots de Meloni, « est le principal défi auquel le gouvernement devra faire face dans les années à venir, c’est une opportunité pour l’Italie et il ne faut pas la gâcher ». Et les 21 milliards de dépenses contre les 33,5 milliards envisagés par la Def d’avril sont un signal d’alarme que le Premier ministre a également rappelé hier.



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